L'usine de fabrication de moteurs ferroviaires d'Alstom à Ornans, dans le Doubs, cherche à recruter 20 personnes en CDI pour faire face à l'accroissement de son activité. Samedi 22 juin, elle organisait un job dating sur son site industriel.
C'est "une technique qui sort un peu des sentiers battus", concède un responsable de l'usine d'Alstom à Ornans (Doubs). La direction de cette usine de fabrication de moteurs ferroviaires organisait, samedi 22 juin, un "job dating" sur son site industriel.
Alstom cherche à embaucher 20 personnes en contrat à durée indéterminée (CDI) pour faire face à l'accroissement de son activité à Ornans. Pendant une matinée, chaque candidat qui le souhaitait disposait donc de 15 minutes pour discuter avec les recruteurs d'Alstom, directement sur le lieu de travail. "Ça permet de voir l'environnement de travail, de rencontrer les manageurs, de se rendre compte tout de suite des besoins", évoque le responsable du site. Samedi, une cinquantaine de candidats ont répondu présent.
Accroissement de la charge de travail
Dans l'usine, les besoins en main-d’œuvre se font sentir dans tous les secteurs. "On cherche autant un soudeur qu'un directeur de la qualité, et on recrute aussi bien des jeunes diplômés que des cadres expérimentés", détaille la même source.
L'usine, qui emploie déjà 315 salariés, fait face à une montée en puissance de la charge de travail. Le groupe Alstom, numéro 2 mondial dans la fabrication d'engins ferroviaires, a investi 10 millions d'euros depuis 2019 dans son site d'Ornans, notamment pour l'installation d'un banc d'essai pour les trains et les tramways.
Le site produit près de 2 000 moteurs d'engins ferroviaires chaque année. L'usine participe à la fabrication des tramways de Besançon, Strasbourg, Brest et Toulouse, du métro de Toulouse, ou encore des TGV en Italie et en Angleterre.
Un nombre de salariés en hausse
En février dernier, la direction générale d'Alstom avait annoncé 293 licenciements sur les 12 500 employés que compte l'ensemble de ses sites en France, provoquant la colère des syndicats. Mais les sites francs-comtois d'Ornans et de Belfort n'étaient pas concernés, affirme aujourd'hui l'entreprise, car l'essentiel des licenciements touche des postes de commerciaux et d'agents administratifs du siège de la société, à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis).
Sur le site d'Ornans, le nombre de salariés pourrait augmenter dans les années à venir, selon le responsable joint par France 3. Depuis 2022, un job dating est organisé chaque année.
Malgré cette politique de recrutement, le site d'Ornans est encore loin des 500 salariés qu'il comptait dans les années 2000.