Artificier : un métier peu connu qui connaît un pic d’activité pour le 14 juillet. Basé à Mercey-le-Grand, dans le Doubs, Julien Chenu et son équipe a tiré 11 feux d’artifices entre le 13 et le 15.
Pour quinze minutes de plaisir à contempler les feux d’artifices comptez trois bonnes heures de préparatifs.
Et derrière ces préparatifs, vous croiserez peut-être Julien Chenu, artificier. Les communes, suivant leur taille et leurs moyens, dépensent entre 1500 et 10 000 euros pour sortir une fois par ans à leurs administrés le grand jeu.
Reportage : Clément Jeanin, Jean-Stéphane Maurice
3500 projectiles
Ce soir-là, c'est Chemaudin-et-Vaux qui est à la fête.Près de 3500 projectiles vont être lancés. Question sécurité, l'artificier a pensé à tout.
« Les conditions de sécurité sont réunies, on a un public qui se trouve à environ 170, 180 mètres du pas de tir, on n’a pas de maison d’habitation très proche. On a une herbe très verte. L’environnement est parfait pour un feu d’artifice », explique-t-il.
A 23h quand les lumières apparaissent dans la nuit, Julien est aux premières loges.
Il a beau tirer près de 70 feux par an, au moment du bouquet final on a devant nous un homme redevenu l'enfant qu'on a tous, un jour été.