Élections européennes : RN, macroniste, écologiste… comment ont voté les électeurs de Bourgogne-Franche-Comté en 2019 ?

Dimanche 9 juin 2024, les Français sont appelés à élire, pour un mandant de cinq ans, les députés qui les représenteront au Parlement européen. En 2019, rafraîchissons-nous un instant la mémoire, l’ensemble des huit départements de la région avait placé la liste du Rassemblement National en tête.

Les élections européennes 2024 vont elles s'achever sur le même scénario ? En 2019, le RN de Marine Le Pen était arrivé en tête dans la région à ce scrutin qui se déroule en un seul tour et à la proportionnelle. Le Rassemblement National avait réalisé ses meilleurs scores dans la région en Haute-Saône (32,8 %) et dans le département de l’Yonne (31,85 %).

Résultats des européennes 2019 en BFC

  • Rassemblement National : 26,26 %
  • Renaissance - LREM - Modem : 20,41 %
  • Europe Ecologie Les Verts : 11,62 %
  • Union de la droite et du centre : 9,67 %
  • La France Insoumise : 6,27 %

En juin 2019, l’abstention avait atteint 46,96 % dans la région. Près d’un électeur sur deux n’était pas allé voter. 

Jordan Bardella donné en tête des intentions de vote au niveau national

À cinq jours du scrutin, le sondage Harris Interactive x Toluna (pour Challenges, M6 et RTL) donne toujours le large au RN dont la liste conduite par le président Jordan Bardella recueillerait près 33 % des intentions de vote. La liste macroniste portée par Valérie Hayer recule à 14 %, désormais talonnée par la liste PS-Place Publique, celle des socialistes menée par Raphaël Glucksmann (13 %, stable). La liste de La France insoumise est toujours 4e (9 %, stable), devant les listes des Républicains (7,5 %, stable) et des Écologistes (6 %, stable).

Europe Écologie - Les Verts, crédité de 6% d'intentions de votes, respire un peu, se détachant du seuil des 5% qui permet d'envoyer des eurodéputés dans l'hémicycle de Strasbourg.

Emmanuel Macron face au risque d'un désaveu cinglant aux européennes

Dans ce scrutin des européennes, le camp présidentiel peine à mobiliser son électorat qui soit se réfugie dans l'abstention, soit se disperse. "Tout n'est pas joué d'avance", veut croire un conseiller de l'exécutif. Mais la montée de l'extrême droite est un "mouvement général dans toutes les démocraties occidentales", et "les européennes sont souvent considérées comme des élections défouloir", nuance un proche du président.

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