La pétition franco-suisse pour le maintien de la liaison TGV Paris-Berne sera remise aux autorités suisses le 1er mars.
Une délégation du canton de Neuchâtel se rendra ce jour là à Berne à bord d'un train historique des années 50.
La société Lyria, qui exploite la ligne à grande vitesse, devrait décider en mars de l'éventuelle suppression de cette liaison avec Paris. Le succès de la pétition confirme l'attachement de la population à l'unique liaison TGV quotidienne avec Paris, explique le canton.
Pontarlier associé à la pétition
La pétition a été lancée par le canton et la ville de Neuchâtel. La démarche a reçu le soutien de la ville française de Pontarlier.
Les partisans de cette ligne menacée relèvent les importants investissements déjà consentis pour réduire le temps de parcours. La Suisse a investi 40 millions de francs suisses (32 m euros) pour le tronçon français et 100 millions de francs suisses pour le tronçon entre Berne et Neuchâtel.
Lyria, détenue pour 74% par la SNCF et pour 26% par les CFF, affirme que l'exploitation de cet axe n'est pas rentable.
Les autorités cantonales et communales neuchâteloises estiment que Lyria ne valorise pas suffisamment cette ligne.
Depuis l'ouverture de la liaison TGV Bâle-Paris, le tronçon via Neuchâtel et Pontarlier a perdu quelque 30% de sa clientèle voulant se rendre à Berne.
