La famille de la jeune fille tuée par son ex-compagnon le 14 août 2013 à la Rivière-Drugeon est toujours en quête de justice. Elle demande que le ministère de l'Intérieur enquête sur les complaisances dont aurait bénéficié le meurtrier d'Aurélia.
Ils se battent. Inlassablement depuis ce jour d'août 2013 où Aurélia a succombé a deux coups de fusil tirés par son ancien compagnon.
La famille d'Aurélia estime que le drame aurait pu être évité. Didier Grosjean qui s'est suicidé après avoir tué Aurélia avait fait l'objet de plusieurs plaintes et signalements de la part de sa précédante compagne. Des signalements qui sont restés sans suite au niveau judiciaire. Selon la famille d'Aurélia, le parquet de Besançon, la gendarmerie et la police n'ont pas fait leur travail. Trois plaintes ont été classées sans suite.
Après une plainte contre l'Etat, la famille d'Aurélia avait été reçue en avril 2015 par le ministère de la justice. L'Etat a reconnu ses torts et son inaction dans ce dossier et s'est engagé à indemniser la famille.
Les requêtes au ministère de l'Intérieur restent sans réponse
Mais les auteurs d'éventuelles complaisances ne sont toujours pas inquiétés. C'est ce que dénonce la famille qui écrit donc à François Hollande.
Dans la lettre adressée au chef de l'Etat, Patrick Varlet demande au ministère de l'Intérieur de rechercher les auteurs de manquements graves des services de gendarmerie, de police locaux.
explique Patrick Varlet, qui ne demande en aucun cas indemnisation au ministère de l'Intérieur.
Les complaisances dont a benéficié Didier Grosjean lui ont conféré une véritable impunité incompréhensible dans une société dont le principe est l'égalité des citoyens devant la loi.
Reportage dans le 19/20