Le groupe de rock progressif a atterri sur le plateau de #Studio3 pour nous parler peinture, ou musique, ou peut-être des deux. Une expérience audiovisuelle.
My Sweet Tyranny, c’est de la musique picturale. Nicolas, le chanteur et guitariste l’affirme, c’est « du rock qui se contemple, de la peinture qui s’écoute ». Le groupe d'Audincourt construit ses performances comme des expériences sonores et visuelles : les concerts rythmés par des projections de vidéos, ou encore les clips conçus comme des « courts-métrages » musicaux. Un pari payant pour la bande qui a gagné le tremplin RTL2 Mulhouse en 2016.
Le chanteur en rajoute une couche (de peinture) : « Tout le travail de My Sweet Tyranny se décompose comme un tableau en clair-obscur ». Mais pas de chance ! À #Studio3, pas de grand écran, mais des performances en live et du bon son, comme « Not her ».
Attention, ne dites surtout pas « douce tyrannie ». Laurent, le guitariste, est un peu contre l’usage du français … même si Dylan à la batterie, et Jérôme à la basse, semblent plus conciliants. Leurs compositions sont donc en anglais, tout comme leurs inspirations : les Pink Floyd, Muse, et un peu Radiohead, même s'ils n'ont pas voulu nous le dire.
My Sweet Tyranny s'entend aussi dans l’assemblage des contraires. Tout en contraste, le rock progressif, s’écoute, doucement. Les chansons duales expriment le conflit, parfois la souffrance et la mélancolie. Des mélodies aériennes, et de belles envolées, douces et amères, comme « Falling lives ».
Finalement, My Sweet Tyranny, c’est une « vague claire obscure colorée ». Vous ne comprenez pas encore l’expression ? C’est parce que vous n’avez pas vu l’interview jusqu’au bout.