Incendies en Gironde : près de 60 pompiers de Bourgogne Franche-Comté partis en renfort

De Côte-d'Or, de Saône-et-Loire, du Doubs...Pour lutter contre deux violents incendies en Gironde, des pompiers de la Bourgogne Franche-Comté sont partis ce vendredi 15 juillet dans l’après-midi.

Ce vendredi 15 juillet, à la caserne de pompiers de Dijon, sur le capot rouge d’une voiture du SDIS, on échange sur les dernières modalités avant le départ. « Le ticket de carburant tu le mets dans le dossier et à l’issue de la mission vous me rapportez tout, ok ». Dans le même temps, les pompiers prennent place dans les véhicules pour un départ imminent vers la Gironde. Deux colonnes sont parties, la colonne Alpha et la colonne Bravo. 

En Gironde, près de 10.000 hectares de forêts sont partis en fumée, alors les besoins en matériels et en hommes sont immenses. Des pompiers des quatre coins de l’hexagone sont mobilisés y compris en grande région Bourgogne Franche-Comté. En Côte-d’Or, 16 pompiers sont partis. En Saône-et-Loire, 12 soldats du feu, dont 8 volontaires, ont également rejoint l’une des deux colonnes et 9 sapeurs-pompiers de l'Yonne, pour une mission de 7 jours.

« En fonction des besoins sur le terrain, il se peut que dès notre arrivée, on soit engagés sur les incendies pour l’attaque direct du feu, de la protection des biens sensibles, des maisons, des bâtiments particuliers menacés » précise le lieutenant Julien Vandenskrick, chef de groupe Intervention feux de forêts à Dijon.

Le Doubs, le Territoire de Belfort et le Jura en renfort

En Franche-Comté, la mobilisation s’organise aussi. Dans le Doubs, 16 pompiers sont partis en renfort avec six engins incendies : trois camions feux de forêts, un véhicule logistique et un véhicule de commandement. Dans le Territoire de Belfort, quatre pompiers sont également partis, ainsi que quelques soldats du feu du Jura et 14 de la Haute-Saône.

Ce samedi 16 juillet, la situation en Gironde s'est encore un peu plus compliquée. Si à La Teste-de-Buch, le feu semble moins progresser, du côté de Landiras, les flammes ont dévoré plus de 1 000 hectares supplémentaires dans la nuit.

Le parquet de Bordeaux a indiqué à France Bleu Gironde, confirmant ainsi une information du journal Sud Ouest, que la thèse criminelle était privilégiée pour le feu de Landiras.