La loi sur la biodiversité va préserver un peu plus les abeilles

La loi sur la biodiversité votée mercredi par le Parlement interdira l'usage des pesticides néonicotinoïdes, nocifs pour les abeilles, à compter du 1er septembre 2018. Une bonne nouvelle pour les apiculteurs. Reportage à Tarcenay dans le Doubs. 

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Christophe Vuillemin est apiculteur amateur mais passionné à Tarcenay dans le Doubs. Voir cette substance dangereuses pour les abeilles enfin interdite le réjouit. Même s'il n'est pas dupe. Le calendrier est lointain. 
Les apiculteurs attendaient une telle décision. La FNSEA évoque un bilan mitigé à propos de cette loi qui mettrait en danger certaines productions comme celle de la betterave. Des dérogations sont toutefois possibles jusqu'en 2020 pour certains agriculteurs qui n'auraient pas  de solutions alternatives à ce type de pesticides. 

La loi prévoit l'interdiction des pesticides tueurs d'abeilles ( famille des néonicotinoïdes) à partir de septembre 2018. Avec Christophe Vuillemin, apiculteur à Tarcenay. Reportage L.Ducrozet et JM Baverel.

Interdiction des néonicotinoïdes

Plusieurs ONG environnementales ont salué de "réelles avancées" dans la loi sur la biodiversité. Elles "se réjouissent" de l'interdiction des néonicotinoïdes, des substances neurotoxiques, "tout en soulignant que le combat contre les intrants chimiques ne fait que commencer tant leurs dégâts sur la santé et l'environnement sont immenses".

"Leur retrait nécessite une prise de conscience générale et des moyens importants npour réussir une transition agricole inéluctable", soulignent-elles. Elles se félicitent aussi de la création de l'Agence française pour la biodiversité.

Dans un communiqué séparé, Greenpeace France relève que "la protection des abeilles est un enjeu d'intérêt général qui semble enfin avoir été entendu par les députés, malgré le travail de sape constant des lobbys de l'agrochimie".

L'ONG déplore cependant qu'il faille "attendre encore deux ans avant la suppression de ces pesticides, voire quatre ans, car la loi comporte des possibilités de dérogations jusqu'à 2020. Ce sont des années de trop pour les abeilles", souligne-t-elle.

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