Les collectivités sont désormais obligées de proposer aux particuliers une solution pour trier les bio-déchets

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bio-déchets ©France télévisions

À partir du premier janvier, les collectivités ont en principe l'obligation de proposer à tous les français des solutions pour trier leurs bio-déchets. Dans les faits, moins d'un français sur trois devrait en bénéficier. Dans le Grand Besançon en revanche, tout a été anticipé et la réduction du volume des déchets devrait se poursuivre.

L’objectif du compost, c’est que le déchet, autrefois jeté ou brulé, nourrisse la terre et ne finisse pas dans la poubelle grise. Chaque commune devra donc offrir la possibilité à ses habitants de jeter leurs épluchures et reste de repas dans un contenant dédié. À Thise, ça sera derrière la salle des fêtes, dans un composteur partagé.

"On ne peut pas installer des composts n’importe où, n’importe comment. C’est bien d’avoir un compost commun. On a des personnes âgées qui nous disent, " je suis trop âgé, j’ai une maison particulière, mais je ne veux pas installer un compost parce que je n'ai pas assez de force pour le retourner et de m’en occuper. Donc ça m’intéresse bien de prendre un saut et d’aller directement porter tout ce qui est ménagé au compost commun », explique Pascal Deriot, maire de Thise et conseiller communautaire Grand Besançon Métrolpole (SE).

Besançon bon élève

Le Sybert, syndicat mixte en charge du traitement des déchets, distribuera dès janvier les composteur communaux et s’occupera de leur entretien. Les particuliers pourront, eux aussi, remplacer le leur, pour du matériel adapté à ce compostage plus poussé qui pourra contenir des restes de viande et de poisson. "Le particulier va pouvoir trouver au Sybert des composts munis de grillages afin que les rats ne s’installent pas dans le composteur, car c’est quelque chose qu’ils adorent."

Le grand Besançon fait en tout cas figure d’exemple puisque grâce à la redevance incitative mise en place y a deux ans, le poids des déchets a déjà chuté de 40%. Soit 142 kg par an contre 249 kg pour la moyenne des Français. Un succès a même permis la fermeture de l’un des deux fours de son incinérateur.

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