La FFA confirme l'info du journal L'Equipe, le médecin Jean-Michel Serra qui est depuis quelques mois le compagnon de l'athlète contrôlée positive à l'EPO, a été licencié.
Jean-Michel Serra était en arrêt maladie. La Fédération confirme son "départ forcé". L'homme était médecin de l'équipe de France d'athlétisme et directeur du service médical de la Fédération. Il suivait 60 athlètes dont la montbéliardaise Ophélie Claude-Boxberger, spécialiste du 3000 m steeple.
Plusieurs raisons ont conduit au licenciement du médecin Jean-Michel Serra. L'homme s'était étonné à travers un courrier transmis à l'AFLD, l'agence de lutte contre le dopage du nombre de contrôles anti-dopage subis par sa compagne. Il n'avait pas informé sa hiérarchie de cette lettre. Jean-Michel Serra avait été sanctionné au printemps par un blâme.
Son attitude aux mondiaux de Doha et sa proximité avec l'athlète montbéliardaise ont certainement joué dans la décision de la Fédération. Enfin l'homme a en interne écrit un courrier aux salariés et membres du comité directeur de la Fédération Français d'Athlétisme pointant au vitriol le management et certains de ses collègues.
La Fédération française d'athlétisme licencie son médecin Jean-Michel Serra, compagnon d'Ophélie Claude-Boxberger - Athlé - L'https://t.co/UtRCB2L5tv https://t.co/LMtnYOxjju
— Athlétisme news (@Athletisme_News) December 18, 2019
Jean-Michel Serra était en poste depuis 2009. Il avait officialisé en août 2019 sa relation sentimentale avec Ophélie Claude-Boxberger .
Le 18 septembre, Ophélie Claude-Boxberger a été contrôlée positive à l'EPO lors d'un stage préparatoire aux mondiaux de Doha. Elle clame son innocence. Elle explique que son beau-père aurait avoué lors de sa garde à vue, lui avoir inoculé une piqûre d'EPO à son insu pendant un massage au centre d'entraînement de Font-Romeu dans les Pyrénées. La jeune femme a par ailleurs révélé le passé douloureux qui le lie à cet homme, expliquant avoir des années plus tôt déposé puis retiré une plainte contre lui pour agression sexuelle.
Le parquet de Paris qui a ouvert une enquête le 14 octobre indique que les investigations se poursuivent. Alain Flaccus n'est pas mis en examen à ce jour. L'athlète a déposé plainte contre X pour empoisonnement.
Suite aux investigations de l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD), elle risque 4 ans de suspension. Les analyses du second échantillon B ont confirmé la présence d'EPO.