La présidente de la région Bourgogne Franche-Comté vient de transmettre à l'Elysée le dossier de candidature de la région pour accueillir la première usine de batteries électriques de France.
C'est ce qu'on appelle saisir la balle au bond. Il y a à peine deux jours, Emmanuel Macron, président de la République annonçait vouloir débloquer 700 millions d'euros sur 5 ans pour développer la voiture électrique. Cette filière européenne de la batterie pourrait permettre à l’Europe et à la France de rester dans la course industrielle.
Ce dévellopement est intéressant car le nombre de voitures électriques pourrait se développer en raison de la transition énergétique.
Pour l'instant, les fournisseurs des batteries sont exclusivement asiatiques.
Ce « chantier prioritaire du gouvernement » devrait se dévelloper autour d’un consortium franco-allemand. Nos voisins s'engageraient à hauteur de 1,12 milliard d’euros.
La région Bourgogne Franche-Comté a immédiatement réagi en affichant son ambition d'être la première en France à accueillir une usine de batteries électriques destinées à l'automobile.
Concrètement, les fonds apportés par l'Etat permettraient de produire en masse et beaucoup plus rapidement cette nouvelle forme d'énergie. Dans le reportage de nos confrères, vous pouvez écouter les explications de Didier Klein, vice-président du développement économique du pays de Montbéliard.
Si cette région remporte ce marché, la nouvelle usine pourrait être implantée à Sochaux sur une zone de 50 hectares libérée par le groupe PSA. Dans son communiqué, la présidente de région rappelle que "dans le cadre de son projet de transformation Sochaux 2022, PSA investit 200 millions d'euros " pour pouvoir accueillir tous les types de motorisation".