Dopage : Le Conseil d'Etat rejette la requête de l'athlète Ophélie Claude-Boxberger

L'athlète de Montbéliard, spécialiste du 3000 m steeple demandait la levée de sa suspension pour dopage prononcée en décembre par l'Agence française de lutte contre le dopage. 

Le juge des référés du Conseil d’État a estimé que les arguments avancés par Ophélie Claude-Boxberger n’étaient pas de nature à créer un doute sérieux sur la légalité de la décision de l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD). Il a, dès lors, rejeté la requête de l'athlète. Sa suspension pour dopage est maintenue.

La demande de la sportive franc-comtoise avait été examinée par le juge des référés le 3 janvier. La jeune femme argumentait que "la condition d'urgence était remplie, dès lors que la décision de l'AFLD  lui interdit de participer à toute compétition sportive et à toute activité organisée par la fédération française d’athlétisme, ainsi que de continuer à exercer ses fonctions de professeur d’éducation physique et sportive, la privant des avantages que lui accordaient ses sponsors et porte gravement atteinte à son honneur et à sa réputation". Elle contestait également la légalité de la décision de l'Agence française de lutte contre le dopage.

Ophélie Claude-Boxberger avait été contrôlée positive à l'EPO après un contrôle survenu le 18 septembre 2019. Ophélie Claude-Boxberger accuse son beau-père de l'avoir dopée à son insu, a demandé au Conseil d'Etat la levée de sa L'athlète de 31 ansest suspendue provisoirement, à titre conservatoire depui le 4 novembre par l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD).

Ophélie-Claude Boxberger clame son innocence et assure que son beau-père Alain Flaccus, qui fait partie de son encadrement sportif, lui aurait inoculé une piqûre d'EPO à son insu, alors qu'elle s'était assoupie après un massage. L'homme aurait reconnu les faits lors de sa garde à vue. L'enquête se poursuit. 
 
L'athlète qui vit à Montbéliard dans le Doubs a porté plainte le 17 décembre pour empoisonnement auprès du tribunal de grande instance de Montbéliard.

Ophélie Claude-Boxberger dénonce une "machination". Selon Ophélie Claude Boxberger, Alain Flaccus son beau-père l'avait déjà agressé sexuellement dans le passé. Elle avait déposé puis retiré une plainte contre lui pour agression sexuelle. Alain Flaccus aurait agi, selon elle, par jalousie, l'athlète entretenant une relation avec le Dr Jean-Michel Serra, licencié fin décembre de son poste de directeur du service médical de la Fédération française d'athlétisme (FFA).
      

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