Montbéliard accueille ce weekend les championnats de France de judo, dans la catéorie Séniors élite. Dans cette compétition, le club du Pays de Montbéliard présente quatre athlètes, dont Elise et Loïc. Nos équipes sont allées à leur rencontre.
Elise Bernard a le judo tatoué dans la peau. C'est d'ailleurs écrit, sur son bras : "judo", en japonais. A 19 ans, cette étudiante en sociologie passe tout son temps libre sur les tatamis. «J'aime les sports où il y a du contact », s'amuse-t-elle.
Cette ancienne gymnaste a troqué il y a huit ans son justaucorps contre un kimono. Pari réussi : elle a intégré l'élite et partipera ce weekend à ses premiers championnats de France à Montbéliard, dans la catégorie Séniors.
Loïc Segura, lui, a 21 ans, et est étudiant en sport. Son premier kimono, il l'a enfilé à seulement quatre ans. Il se souvient : « J'ai commencé pour suivre mon grand-frère. » Aujourd'hui, lui aussi participera aux championnats de France.
Dans cette catégorie, Loïc n'en est pas à son coup d'essai ; mais cette fois, il concourt à domicile. De quoi pimenter un peu le défi.
Un club de haut niveau
Le club du Pays de Montbéliard ne compte qu'une quarantaine de judokas, mais tous évoluent au plus haut niveau. « Dans notre club, on est vachement soudés, explique Elise. Même si c'est un sport individuel, ça finit par être un sport collectif. »
C'est ici, sur les tapis du club, qu'Elise et Loïc ont sué, durant des heures, au fil des entraînements : le prix à payer pour préparer les championnats de France.
Deux graines de champions
A la veille de la compétition, leur entraîneur Arnaud Grisier semble confiant : pour Loïc, « techniquement, tactiquement, c'est parfait ». Même s'il nuance ensuite : « Il manque peut-être un peu d'agressivité positive sur un combat, il a tendance à lâcher prise alors qu'il a les capacités. »
Quant à Elise, « c'est un très bon début. Elle a encore tout à prouver ». Son objectif, Elise l'a déjà en tête : « Essayer de passer un ou deux tours, et l'année prochaine, aller chercher le titre ! »
Loïc, lui, vise une place dans les sept premiers. En gardant à l'esprit l'espoir de monter un jour sur la plus haute marche du podium français.