Martial Bourquin : il faut faire payer les grandes entreprises pour sauver les petites !

Martial Bourquin, sénateur PS du Doubs, a remis un rapport concernant les relations entre les donneurs d'ordre et les entreprises. Une PME sur 4 a des difficultés à cause d'impayés. En jeu : 11 milliards d'euros dûs par les grandes aux petites L'interview de Martial Bourquin.

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Martial Bourquin est maire d'Audincourt et sénateur PS du Doubs. Il connaît bien le monde de l'industrie, notamment celui de l'automobile.
Hier, il a remis un rapport, demandé par le Premier Ministre, à Pierre Moscovici, Ministre de l'économie et des finances et à Arnaud Montebourg, Ministre du redressement productif.
Pendant 4 mois, Martial Bourquin a travaillé sur les relations, tendues, entre les donneurs d'ordre, c'est à dire principalement les grands groupes, et les PME et PMI de l'industrie. Un constats s'impose : selon la Banque de France, actuellement les grandes entreprises doivent, momentanément, 11 milliards d'euros d'impayés aux PMI-PME. Quand on sait les difficultés de trésorerie, d'investissement et quelques fois de simple survie de ces petites entreprises, Martial Bourquin juge ces retards de payement "inacceptables."

Il relève qu'il existe entre donneurs d'ordre et sous-traitants une "loi du silence" : si un sous-traitant porte plainte contre un client qui ne le paie pas, il perd le client et aussi sa réputation et le reste de sa clientèle dans ce petit monde très fermé. Quelques fois, un sous-traitant dépend d'un même donneur d'ordre pour la moitié de son chiffre d'affaires, ce qui le fragilise encore davantage.
Selon lui, il est indispensable non seulement d'empêcher les faillites de ces sociétés mais aussi d'améliorer la compétitivité de notre industrie.
L'une des mesures, entre autres, avancées par le sénateur socialiste : il préconise de réduire les délais de paiement (qui peuvent être de 45 à 90 jours) de façon à ce que les PME-PMI survivent à la crise et qu'aussi notre compétitivité s'en trouve améliorée. Il parle carrément d'amendes pour ces "contrevenants" d'un nouveau type. Pour lui, il s'agit de "changer de culture". En longueur, son interview dans laquelle il revient sur ces différents points.

Dans le blog politique, Jérémy Chevreuil a fait une revue de presse suite à la remise de ce rapport.



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