Stellantis a annoncé le versement d'une prime en octobre pour aider ses salariés face à l'inflation. Elle est jugée insuffisante au regard des 13 milliards de bénéfices de l'entreprise en 2021. Découvrez le reste de l'actualité dans votre 19/20.
Il s'agit de la première grande mobilisation sociale depuis la rentrée. Plusieurs syndicats appellent les français à se mobiliser pour réclamer une hausse des salaires face à l'inflation galopante. Une manifestation sera organisée le jeudi 29 septembre 2022 à Besançon.
Les salariés de Stellantis à Sochaux dans le Doubs ont été nombreux à débrayer en ce mercredi 28 septembre. La prime de 1000 euros accordée pour le mois d'octobre est loin d'être suffisante, car les employés attendent une augmentation. Pour rappel le groupe a enregistré un total de 13 milliards de bénéfices pour l'année 2021.
Benoît Vernier est représentant syndical à la CFDT pour Stellantis-Sochaux et s'exprime à notre micro : " Les salariés sont déçus parce qu'ils ont fait beaucoup d'efforts ces années passées pour que le site soit performant, pour qu'on ai une bonne rentabilité, pour qu'on obtienne ces chiffres. Il y a beaucoup de flexibilité. Ils attendaient un geste fort de la direction de l'entreprise et ce geste il n'arrive pas. On sent que la direction n'a pas envie."
Journée internationale du droit à l'avortement
Le pouvoir d'achat s'effrite, mais il n'est pas le seul. Le droit à l'avortement est remis en cause en Hongrie, aux Etats-Unis mais également en Italie. En cette journée mondiale de nombreuses manifestations ont été organisées. Retrouvez les images de la manifestation en soutien à l'interruption volontaire de grossesse au départ de la place des droits de l'homme à Besançon.
Les personnels du milieu hospitalier se mobilisent
En préambule de la grève du jeudi 29 septembre 2022, le syndicat Sud-Santé-Sociaux a effectué une action devant le Centre Hospitalier Régional Universitaire Hôpital Jean Minjoz à Besançon. Un échafaudage de bambou y a été installé pour dénoncer la fragilité de l'hôpital public, confronté au manque de moyens. Marc Paulin est infirmier et représentant Sud-Santé-Sociaux et nous explique : " On ferme des lits, on ferme de services, on a apprit aujourd'hui qu'un service polyvalent de médecine ferme. On apprend que le 1er novembre il y a un service de gériatrie qui ferme. Et donc le service de pneumologie par exemple n'est toujours pas ouvert. Vous imaginez si on avait une crise Covid là ? Des lits de réanimation ferment aujourd'hui."
Une campagne de publicité originale pour trouver un dentiste
La lutte contre les déserts médicaux est également un enjeu majeur dans le monde de la santé. Le village de Champlitte en Haute-Saône cherche désespérément un nouveau dentiste. La commune de 1700 habitants a décidé de faire preuve d'inventivité en utilisant les réseaux sociaux.
Un convoi humanitaire quitte Saint-Vit
La guerre en Ukraine a débuté il y a 7 mois, mais les dons sont en baisse. Face à ce constat l'association Ukraide fondée par deux médecins de Franche-Comté ne ménage pas ses efforts pour soutenir les hôpitaux ukrainiens. Un nouveau convoi est parti de Saint-Vit (Doubs) le mardi 27 septembre 2022, avec du matériel médical à son bord. Patrice Gayet, président de l'association Ukraide nous explique leur fonctionnement : " On est en relation chaque semaine avec les médecins chirurgiens des hôpitaux en Ukraine, qui nous envoient la liste de leurs besoins, et on essaie de répondre au mieux à cette liste. Soit en collectant au mieux, soit en achetant le nécessaire."
Réouverture de la piscine des Fins
Les piscines publiques exploitées par le groupe Vert Marine ont annoncé leur fermeture temporaire le 5 septembre 2022, suite à la hausse du coût de l'énergie. Les bassins de Champagnole et de la commune des Fins dans le Val de Morteau, ont ainsi fermé leurs portes à cause du coût de l'énergie. Elles ont réouvert à la demande des collectivités, qui délèguent leur gestion à l'entreprise privée.
La frontière franco-suisse en lumière
Dans ce troisième épisode de notre feuilleton, nous suivons les frontaliers qui se lèvent aux aurores à la recherche de meilleurs salaires ou de meilleures conditions de travail. Ils sont plus de 40 000 frontaliers à passer la frontière chaque jour, pour aller travailler en Suisse depuis la Franche-Comté. Fabien Lardeux a décidé de tenter l'aventure après cinq années dans l'armée. Une semaine de 42 h, avec un jour de télétravail, et 4 semaines de congés payés, c'est le choix du frontalier. Pour rappel, le SMIC suisse est fixé à 3 800 euros mensuels.