À l'occasion de la 29e édition du célèbre festival de musique classique de Nantes, l'ensemble Victor Hugo Franche-Comté a joué pour le concert de clôture retransmis dimanche en direct sur ARTE et France Musique.
Pour la seconde fois, les musiciens et leur chef Jean-François Verdier sont invités à La Folle Journée de Nantes. Ce célèbre festival accueille chaque année des ensembles classiques de toute la France. Les musiciens ont offert ce week-end des 4 et 5 février quatre concerts aux amateurs de musique classique.
Et pour clôture ces cinq jours de fête à Nantes du 1er au 5 février, l'orchestre de Franche-Comté a joué ce dimanche un programme intitulé Ode à la Nuit dans le magnifique auditorium Victor Hugo, retransmis en direct sur Arte et France Musique.
"Ode à la Nuit"
Pour ce concert de clôture, le chef d’orchestre bisontin Jean-François Verdier a dirigé un florilège d’extraits d'œuvres reflétant les multiples atmosphères du monde nocturne. Paisible ou tourmentée, sereine ou inquiétante, claire ou obscure, la nuit se décline en une infinie variété d'atmosphères que les compositeurs se sont de tout temps attachés à saisir et à recréer.
Voici le reportage tourné par nos confrères Laurent Ducrozet, Eric Debief, Karl Monnin et Yvan Bultel lors de la répétition pour Arte en présence du public.
Au programme du concert Ode à la Nuit : des extraits la Nocturne en ut dièse mineur, opus posthume de Frédéric Chopin, un extrait de l’opéra Rusalka d’Antonín Dvorák, le premier mouvement de la Sérénade n°13 en sol majeur K. 525" (Une petite musique de nuit) de W. A. Mozart, l'opus 41 n° 1 de Richard Strauss, Les contes d'Hoffman de Jacques Offenbach, Le songe d'une nuit d'été de Felix Mendelssohn et Une nuit sur le mont Chauve de Modeste Moussorgski.
Ambiance décontractée
Depuis près de 30 ans, la Folle Journée de Nantes bouscule les préjugés sur la musique classique. Avec des formats courts et des tarifs abordables, le festival a l’ambition de s’adresser à un public toujours plus large.
Dans le hall de la Cité des Congrès de Nantes, les mélomanes croisent les musiciens, les concerts se succèdent, le tout dans une ambiance décontractée. Un esprit de partage et de communion très apprécié des interprètes. "L'engouement des gens pour ce moment, le nombre de concerts qu'il y a partout du matin jusqu'au soir c'est un moment très particulier, il y a une ambiance électrique et pouvoir jouer ici c'est vraiment exceptionnel", s'enthousiasme Matthieu Handtschoewercker, premier violon de l’orchestre Victor Hugo Franche-Comté.
La marque "Folle Journée"
Avec plus de 270 concerts et près de 2 000 artistes, cet événement musical hors-norme transforme la cité des Ducs de Bretagne en capitale de la musique classique. L'occasion pour les artistes de rayonner au-delà de leur territoire. "La Folle Journée c'est un tel festival que tous les artistes, tous les orchestres rêvent d'y aller, et quand on a la chance d'être invité c'est une reconnaissance très forte et ensuite c'est quelque chose sur lequel on peut s'appuyer, c'est un vraie marche pour l'orchestre", se réjouit David Olivera, délégué général de l’orchestre Victor Hugo Franche-Comté.
Tout au long de l'année, René Martin, le créateur et directeur artistique de La Folle Journée de Nantes et toutes ses équipes recherchent des formations audacieuses régionales pour jouer lors du festival. Et parfois, il y a des coups de cœur comme avec l'orchestre Victor Hugo. "J'ai une admiration pour Jean-François Verdier qui fait un travail extraordinaire, qui a toujours des programmations très originales, très innovantes, un peu dans l'esprit de la Folle Journée, on a maintenant engagé une collaboration qui ne va pas s'arrêter à ce weekend", confie René Martin.
Article écrit par Odile Morain (FranceInfo) et Isabelle Brunnarius.