Ils permettent aujourd'hui l'étude topographique, thermographique ou agronomique d'une zone. A terme, les drônes pourraient s'utiliser dans bien plus d'applications que cela. Thomas Lallouette, un entrepreneur de la région y réfléchit déjà.
Leur réputation n'est pas toujours très bonne. Les drônes font souvent parler d'eux suite à des vols interdits, au dessus des villes notamment. Pour Thomas Lallouette, Gérant IA-Drone Technologie, c'est bien différent. Il a fait du vol aérien de ces machines une force qu'il vend, notamment à ERDF. La société d'électricité l'a contacté pour réaliser un relevé topographique. L'objectif : analyser le terrain pour enfouir des câbles électriques.
8 minutes de vol au dessus de cette zone, à Farges-lès-Chalon, en Saône-et-Loire, et les données sont récoltées. L'engin pèse à peine 700 grammes, et il quadrille le terrain, réalise pas moins de 143 clichés. Un procédé simple et rapide, peu coûteux à terme.
Une autre entreprise de la région se charge ensuite d'analyser les clichés capturés en vol. A terme, les photographies ne seront pas les seules possibilités de ces engins volant. Il est aussi possible de procéder à des relevés thermographiques ou agronomiques. Thomas Lalouette a compris le filon et réfléchit déjà à d'autres applications.
Le reportage de Gabriel Talon et Damien Rabeisen
- Thomas Lallouette, gérant IA-Drone Technologie
- Thierry Évrard, gérant de SERD Topographie