Les Républicains et les centristes obtiendraient 35% des voix, le Front national 26% et le Parti socialiste 23% au 1er tour des élections régionales si elles avaient lieu aujourd’hui, indique un sondage publié dimanche 27 septembre 2015.
Quels sont les pourcentages obtenus par les différentes formations politiques ?
"Si le premier tour des élections régionales avait lieu dimanche prochain pour laquelle des listes suivantes y aurait-il le plus de chance que vous votiez ?"A cette question, 35% des personnes interrogées ont répondu "une liste soutenue par Les Républicains, le Modem et l'UDI", 26% une liste soutenue par le Front national, 23% une liste soutenue par le Parti socialiste.
Le Front de Gauche recueillerait 7% des suffrages, Europe Ecologie-Les Verts 3%, soit autant que Debout la France, l'extrême gauche 2%, selon les résultats de cette enquête réalisée pour Odoxa Le Parisien-Aujourd'hui en France/BFMTV.
27% des personnes interrogées n'ont pas exprimé d'intention de vote.
Quel est le principal problème du PS ?
Outre "un rapport de force ultra-favorable à la droite parlementaire", les auteurs du sondage voient dans ces éléments la possibilité pour le FN, "s'il confirmait ce score en décembre", de dépasser le résultat des départementales.Selon les enquêteurs, "le problème principal du PS réside dans la faiblesse du réservoir des voix de gauche en vue des seconds tours".
Cette enquête a été réalisée par internet les 24 et 25 septembre auprès d'un échantillon de 929 inscrits sur les listes électorales issu d'un échantillon de 1 005 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas). Dans un échantillon de 1 000 personnes, si le pourcentage observé est de 20%, la marge d'erreur est égale à 2,5%, selon l'institut Odoxa.
Les inscriptions sur les listes électorales se poursuivent
Les inscriptions sur les listes électorales en vue des élections régionales des 6 et 13 décembre ont été rouvertes exceptionnellement jusqu'au mercredi 30 septembre 2015.Le gouvernement a souhaité cette réouverture exceptionnelle car, "pour la première fois depuis 1965", un scrutin aura lieu en fin d'année, et que la plupart des électeurs ignoraient en décembre 2014 que les régionales n'auraient pas lieu en même temps que les départementales de mars.