L'enseignement supérieur en Bourgogne - Franche-Comté est en bonne voie. Après crise et démissions, tout va beaucoup mieux. COMUE, I-SITE, UBFC : des sigles, des organismes différents, mais "tous travaillent ensemble de manière solidaire et efficace" affirme l'administrateur provisoire.
Une conférence de presse exceptionnelle s'est tenue ce jeudi 14 mars au matin à Besançon concernant l'enseignement supérieur et surtout son avenir. Tous les responsables du fameux I-SITE étaient présents.
Arrivée d'un administrateur provisoire
A l'automne dernier, Nicolas Chaillet, président de la Comue, et toute son équipe avaient démissionné de la COMUE, l'organisme regroupant 7 membres (L'unviversité de Bourgogne, celle de Franche-Comté, AgroSup Dijon, l'ENSMM, l'UTBM, l'école de commerce privée BSB de Dijon, l'ENSAM).
Suite à ce coup de tonnerre, le recteur de BFC avait nommé comme administrateur provisoire, Luc Johann, ancien recteur de Limoges et Lille, et ancien président de l'Université de Metz. Il avait contribué, d'ailleurs, à la fusion entre les universités de Metz et Nancy.
I-SITE
Joint par téléphone, Luc Johann se veut rassurant : "Tous les partenaires travaillent ensemble de manière solidaire et efficace". La Comue, ou UBFC, avait jusqu'à aujourd'hui pour répondre à la ministre de l'enseignement supérieur qui voulait un plan d'actions à propos de I-SITE BFC (Initiatives Science Innovation Territoire Economie) .
I-SITE, c'est un énorme projet de développement de la recherche mené par la Comue avec des partenaires comme le CEA, le CGFL, le CHU Dijon, le CHRU Besançon, le CNRS, l'EFS BFC, l'INRA, et l'INSERM.
Le label "I-SITE", c'est "un label signe d'une reconnaissance d'excellence" précide Luc Johann. "Nous travaillons déjà tous ensemble, nous en avons l'habitude. Nous allons développer la recherche sur la région, grâce à un budget important sur plusieurs années" ajoute-t-il.