Mercredi une femme a été retrouvée morte à son domicile. Son fils est soupçonné d'être l'auteur des faits. Il a été placé en détention provisoire . Sa petite amie, présente au moment de la découverte du corps a également été mise en examen et placée en détention provisoire.
Les parquets de Belfort et de Montbéliard, qui se refusaient à communiquer quelconques informations concernant la découverte du corps d'une femme de 42 ans à Belfort le 20 mars, précisent dans un communiqué diffusé vendredi 22 mars : "Les enquêteurs ont constaté le décès ainsi que la présence du fils mineur de la défunte et celle de la petite amie majeure de celui-ci, dissimulée dans l'appartement. Les premières constatations, notamment l'obstruction de l'accès à la pièce dans laquelle se trouvait le corps, manifestement déplacé après la mort, ont justifié le placement en garde-à-vue du fils et de sa petite amie".
Le jeune homme aurait porté des coups à sa mère avant de l'immobiliser durant plusieurs minutes puis de constater son décès.
Selon les deux procureurs, "l'examen de levée de corps a permis d'exclure l'hypothèse d'une strangulation par câble". "Le jeune homme, soupçonné des faits, a mis sa petite amie hors de cause, indiquant qu'il ne lui avait fait part des faits que le mercredi 20 mars au matin alors que les parents de la défunte essayaient de s'introduire au domicile. Cependant, la jeune femme est restée très évasive à l'occasion de ses auditions" expliquent les parquets.
Les deux individus ont été placés en garde à vue, mis en examen puis placés en détention provisoire. "Au regard de la qualification criminelle des faits, le parquet de Belfort s'est dessaisi ce jour au profit du procureur de la République près le tribunal de grande instance de Montbéliard qui a requis
l'ouverture d'une information judiciaire des chefs de meurtre d'un ascendant à l'encontre du mineur et recel de cadavre et modification de l'état des lieux d'un crime ou d'un délit pour faire obstacle à la manifestation de la vérité" précisent les procureurs de Montbéliard et Belfort.
"L'enquête devant se poursuivre sur commission rogatoire du juge d'instruction, aucune autre communication ne sera effectuée par nos parquets" conclut le communiqué diffusé à la presse.