Fièvre catarrhale : la Confédération paysanne crée un collectif pour la liberté vaccinale

Plusieurs éleveurs refusent de vacciner leurs bêtes contre la fièvre catarrhale malgré l'obligation imposée par le ministère de l'Agriculture. La Confédération paysanne a créé un collectif pour les aider à se défendre.

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"Le collectif croule sous les inscriptions" indique la Confédération paysanne dans un communiqué. Les éleveurs du Doubs et du Jura qui refusent de vacciner leurs animaux contre le sérotype 4 de la fièvre catarrhale ovine (FCO) ont créé un collectif le 7 décembre dernier. 

"La FCO 4 n'est pas transmissible à l'humain, elle n'a pas d'effet sur les bovins, très peu sur les ovins et est peu transmissible en cette période hivernale en zone de moyenne montagne, où les moucherons qui les transmettent sont absents", explique la Confédération paysanne qui prône la liberté vaccinale. Selon elle, chaque éleveur est responsable de la sécurité de son troupeau.

Depuis le 8 novembre, la vaccination contre ce sérotype est obligatoire dans plusieurs départements de l'Est. D'après l'Etat, la vaccination systématique est le seul moyen de lutter efficacement contre la FCO.


A la suite de la découverte d'un cas de FCO dans l'Ain, certains élevages du Jura ont été placés en zone interdite. Le reste du département du Jura est toujours en zone de protection ce qui signifie que les mouvements d'ovins et de bovins sont interdits.




La fièvre catarrhale ovine : c'est quoi ?
La FCO ou maladie de la langue bleue compte 27 sérotypes différents. La FCO affecte les ruminants (ovins, bovins, caprins) mais n'a pas d'incidence sur la qualité des denrées (viande, lait). Elle constitue toutefois un sérieux frein à l'exportation des animaux et viandes françaises, aggravant la crise que traverse le secteur de l'élevage.

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