La fièvre catarrhale ovine (FCO) a continué de se propager à un rythme ralenti en octobre, avec une quinzaine de nouveaux cas confirmés en trois semaines, dont un dans le Loiret, auparavant indemne, ont indiqué vendredi des sources officielles.
Le nombre de foyers de FCO s'établit à 72 dans dix départements du centre de la France, a précisé à l'AFP le ministère de l'Agriculture. Un précédent bilan, communiqué début octobre, faisait état de 56 cas dans neuf départements. Outre le premier cas identifié dans le Loiret, un deuxième foyer a été dépisté en Saône-et-Loire cette semaine, d'après un arrêté paru au Journal officiel ce vendredi 30 octobre.
En trois semaines, quatre nouveaux cas ont été enregistrés dans l'Allier (28 au total) et six autres dans le Puy-de-Dôme (24 au total), les deux départements les plus touchés par l'épizootie. Par ailleurs, deux nouveaux foyers ont été repérés dans la Creuse (6 au total) et deux autres dans la Loire (3 au total).
En revanche, le nombre d'élevages infectés est resté stable dans le Cher (3), la Nièvre (2), le Cantal et l'Indre (1 chacun). Les zones dites "réglementées", où les mouvements de bétail sont limités, couvrent désormais 34 départements métropolitains, dont la totalité des régions Auvergne, Bourgogne, Centre et Limousin.
Après la découverte d'un premier cas dans l'Allier début septembre, le gouvernement avait lancé une campagne de vaccination ciblant en priorité les animaux destinés à l'exportation. Mi-octobre, plus de 500.000 bovins, ovins et caprins avaient déjà reçu une première dose, selon le ministère de l'Agriculture. Deux injections à trois semaines d'intervalle sont nécessaires à l'immunisation.
La FCO est une maladie strictement animale, qui n'affecte pas l'homme et n'a aucune incidence sur la qualité de la viande ou du lait. Transmise par un moucheron, elle se manifeste par des fièvres, des troubles respiratoires, le bleuissement de la langue et un oedème de la face.