Dans l’affaire de faits de harcèlement sexuel reprochés à un agent de la SNCF en Franche-Comté : 12 jours de mise à pied et une mutation disciplinaire pour l’agent concerné ont été requis.
L’affaire remonte au mois de mai dernier lorsqu’un droit d’alerte est déposé au CSE (Comité social et économique). « On s’est rendu compte par une alerte d’une collègue que c’était une affaire beaucoup plus large, donc on a déposé un droit d’alerte le 27 mai au CSE » raconte Raphaëlle Manière, pilote de la cellule de veille contre les violences sexistes et sexuelles à la CGT.
Une enquête interne est diligentée à la SNCF et il s’avère que les faits remontent parfois à plusieurs années. Sept femmes, salariées, prestataires ou voyageuses sont concernées et rapportent avoir été harcelées sexuellement par un homme, agent de la SNCF.
La direction de la SNCF a pris l'affaire très au sérieux et à l'issue de cette enquête, l'agent SNCF incriminé (un cheminot) est passé devant le conseil de discipline qui a requis 12 jours de mise à pied avec mutation disciplinaire. Il appartient maintenant au directeur régional de valider ou non cette sanction. Il dispose d'un mois pour se prononcer.