Ce 2 juillet est une journée de mobilisation nationale dans les services d'urgence. Un appel de l'intersyndicale FO, CGT et Sud qui a été entendu, à Pontarlier, dans le Haut-Doubs comme à Trévenans, dans le nord Franche-Comté, où les personnels se sont réunis.
A Pontarlier dès 10h, sur la place d'Arçon, une trenataine de personnels du Centre hospitalier intercommunal de Haute-Comté (qui regroupent plusieurs structures du Haut-Doubs) se sont rassemblés. Ici comme ailleurs, la colère gronde dans les services d'urgence. A l'appel de l'intersyndicale FO, CGT et Sud, les soignants ont décidé de faire de ce mardi 2 juillet, une journée nationale de mobilisation pour dénoncer, une nouvelle fois, le manque d'effectifs, l'épuisement des équipes et le projet de loi Ma santé 2022, qui prévoit une refonte du système de santé en France.
A Pontarlier, "l'accueil des patients a augmenté de 30% entre 2010 et 2017 mais parallèlement, les congés maladie ou maternité ne sont plus remplacés" explique une soignante. "Dix lits ont été supprimés en chirurgie" et d'expliquer l'effet boule de neige engendré par le manque de personnels qui allonge le temps passé aux urgences pour les patients. Au-delà de la situation propre à l'hôpital, ils dénoncent aussi la dégradation du service public, de la poste à l'Education Nationale, et demandent un maintien des services de proximité. Les personnels se sont rendus à pied, jusqu'à l'entrée de l'hôpital pour une marche symbolique.
Une manifestation similaire était organisée dans le même temps par les personnels de l'Hôpital Nord Franche-Comté de Trévenans.
On recense actuellement 153 hôpitaux en France où le service des urgences ets en grève illimitée.