Trois personnes avaient été placées en garde à vue parmi les proches de la fillette agressée lundi 10 décembre 2018. Il s'agit du père, du grand-père et de l'oncle de l'enfant. Les trois hommes ont été relâchés mardi soir.
Trois hommes, le père, le grand-père et de l'oncle de la fillette violée à l'automne 2016 à Genlis en Côte-d'Or, ont été entendus par les enquêteurs de la police à Dijon. Leur garde à vue a débuté lundi 10 décembre 2018 au matin et prolongée jusqu'à mardi soir.
En novembre 2016, un instituteur remplaçant de l'école maternelle de la Chênaie à Genlis avait été arrêté et mis en examen pour viol sur l'une de ses élèves, âgée de 4 ans. Alors qu'il criait son innocence depuis le début, cet homme avait été mis hors de cause un an plus tard. L'ADN retrouvé dans la culotte de l'enfant n'était pas le sien.
La police judiciaire, en charge de l'enquête depuis quelques mois, s'est intéressée au cercle familial de l'enfant : les traces d'ADN retrouvées appartiendraient à un proche de la fillette dans la lignée paternelle.
Ni les auditions, ni les perquisitions menées la semaine dernière n'ont finalement permis de progresser vers la manifestation de la vérité.
Les explications de Gabriel Talon et Christophe Gaillard.
Avec : Eric Mathais, Procureur de la République de Dijon