Gilets jaunes : François Patriat dénonce une "volonté de putsch" par une minorité

François Patriat, chef de file des sénateurs LREM, dénonce une "volonté de putsch" par une minorité dans le mouvement des "gilets jaunes". L’élu de Bourgogne critique aussi certains responsables politiques qui veulent récolter "les cendres du chaos".
 

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Une crise qui atteint "7-8 sur l'échelle de Richter"

"J'ai connu bien des crises" et celle-ci atteint "7-8 sur l'échelle de Richter", a déclaré François Patriat devant l'Association des journalistes parlementaires mercredi 5 décembre 2018.

Derrière le mouvement des "gilets jaunes" contre les hausses de taxes sur les carburants et plus généralement pour le pouvoir d'achat, "il y a la volonté d'une minorité de manifestants d'un putsch, de prendre le pouvoir par la violence et renverser toutes les formes de représentation démocratique", estime le sénateur de Côte-d'Or.

 

"Ils ne récolteront que les cendres du chaos"

"Le gouvernement propose une sortie de crise", en voulant commencer par "mettre fin au désordre", déclare François Patriat.

L’élu de Bourgogne ne "comprend pas que les responsables politiques de droite comme de gauche, qui sont dans une ambiguïté extraordinaire, n'appellent pas à ce que cessent les manifestations" et "l'état de guerre civile". Ils pensent "recueillir les fruits du désordre et ne récolteront que les cendres du chaos", assure le patron des sénateurs macronistes.


 

Il ne faut pas "retomber dans le hollandisme moyen"

Le Sénat, qui est à majorité de droite, a "supprimé des taxes" mais "n'est pas à une contradiction près en matière de démagogie", puisque la chambre a voté un "dépassement budgétaire de presque 3 milliards d'euros", fait-il remarquer.

Son président Gérard Larcher "se donne le rôle de sage, de grand apaiseur des difficultés" en recevant les organisations syndicales, mais "il est parfois le pyromane", selon le sénateur de Côte-d'Or.

Enfin, François Patriat s'est prononcé contre un "revirement" sur l'ISF. "On ne va pas faire des allers-retours, retomber dans le hollandisme moyen", a plaidé cet ancien socialiste. Et de se dire "sûr que l'évaluation (de sa suppression) montrera qu'elle a été bénéfique à l'économie française".
       
 
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