Un grand débat national est organisé dans toute la France à partir du mardi 15 janvier 2019, pour tenter de sortir de la crise des gilets jaunes. Emmanuel Macron attend "une implication forte" des préfets. On vous explique cela.
Pourquoi un grand débat national est-il organisé ?
Des annonces ont été faites par le gouvernement pour améliorer le pouvoir d’achat, mais elles sont jugées insuffisantes par les manifestants.
Pour tenter de désamorcer la crise, le président de la République a donc décidé d’organiser un grand débat national autour d'une trentaine de questions. Il a écrit une lettre aux Français pour leur expliquer sur quoi portait précisément ce débat qui va durer deux mois.
« Dans une période d’interrogations et d’incertitudes comme celle que nous traversons, nous devons nous rappeler qui nous sommes ».
— Gouvernement (@gouvernementFR) 13 janvier 2019
La #LettreAuxFrançais du Président de la République @EmmanuelMacron à l’occasion du #GrandDebat ⤵️ https://t.co/F8vOOH6ipv
Quel est le rôle des préfets dans le grand débat national ?
Emmanuel Macron a déclaré aux préfets qu’il souhaitait "une implication forte" de leur part "pour le lancement du processus".
Les préfets doivent désigner un référent dans chaque département avant mardi 15 janvier.
Ce référent aura pour rôle de :
-s’assurer que les réunions d’initiative locale pourront bien se tenir, dès mardi 15 janvier dans un lieu mis à disposition de préférence par une collectivité locale ou une structure associative, et dans des conditions de sécurité.
-se mettre en relation avec les élus et à leur écoute pour leur faciliter l’organisation matérielle des réunions.
"Il ne vous est pas demandé d’organiser ou d’animer ces débats. Vous pourrez en revanche, pour faciliter le lancement de premières réunions, susciter, là où vous jugerez que les conditions sont favorables, la prise d’initiative en ce sens d’élus et acteurs locaux" précise Emmanuel Macron aux préfets.
Certains maires ont déjà fait savoir qu'ils ne participeraient pas à l'organisation du grand débat national.
C'est le cas du maire de Dijon, Francois Rebsamen qui “ne souhaite pas organiser“ le grand débat national, mais ”ne l'empêchera pas”.