A Cluny, en Saône-et-Loire, ceux qui habitent à proximité des voies ferrées ont l’habitude d’entendre le bruit des TGV toute la journée. Mais pas ce mercredi 4 avril 2018, jour de la grève de la SNCF.
Ils subissent depuis des années le passage bruyant des TGV. Mais ce mercredi 4 avril, les riverains des voies ferrées ont eu un changement de taille. Avec la grève de la SNCF, les trains disparaissent sur les rails. Les nuisances sonores également.
Cette grève fait donc des heureux. C’est le cas d’Huguette Breuil-André, une riveraine. "Quand on vit à la campagne, on a envie de profiter de la campagne, de ses bruits. Et pas des nuisances bruyantes du TGV. Quand il n’y a plus de train, on est étonnés, ébahis", note-t-elle.
275 TGV par jour
Même son de cloche du côté Martine Lafond, également riveraine. "Ce matin, nous nous sommes réveillés beaucoup plus tard car il n’y avait pas le bruit des TGV. Habituellement, il y a 275 TGV par jour, voire 300 les week-ends. Le TGV passe jusqu’à minuit, et le trafic reprend à 4 heures du matin", précise-t-elle. Aujourd’hui, elle veut profiter du calme et du chant des oiseaux.
Mais cette grève a un impact inattendu. L'association de protection du Val Lamartinien et du site de Cluny fait des relevés pour que cette voie soit aménagée contre le bruit. Mais ils n’ont pas pu être fait, manque de train.
Un reportage de Damien BOUTILLET, Romy HO-A-CHUCK et Philippe SABATIER avec
Huguette Breuil-André, riveraine de voie ferrée
Martine Lafond, riveraine de voie ferrée
Henri Belouze, trésorier de l'APVLC
©France 3 Bourgogne