Bruno Le Maire, ancien ministre de l'agriculture, a annoncé sa candidature à la primaire à droite. Un choix qui s'explique : Alain Chrétien, député-maire de la ville, lui a déjà apporté son soutien. Les interviews des deux hommes.
Bruno Le Maire annonce qu'il est candidat à la présidentielle :
Bruno Le Maire, extrait de discours recueilli par Maxime Villirillo et Philippe Arbez
Pourquoi Vesoul ?
Bruno Le Maire, 46 ans, a choisi Vesoul et la Haute-Saône : un territoire "rural", d'une France "discrète", qui ne "fait pas parler d'elle". Voici son interview accordée à Maxime Villirillo et Philippe Arbez à son arrivée Salle Parisot à Vesoul :
L'interview de Bruno Le Maire à Vesoul
Sa candidature :
Entre deux ex-Premiers ministres (François Fillon et Alain Juppé) déjà lancés et un ancien président de la République (Nicolas Sarkozy) probable candidat, Bruno Le Maire sait toutefois qu'il est un outsider qui part à la "conquête". "Le seul qui peut bousculer le jeu" actuellement dominé par Juppé dans les sondages, "c'est moi", confie-t-il à l'AFP.
Jeudi, sort son livre " Ne vous résignez pas ! ". De plus, très soutenu dans le monde agricole, il passera trois jours au Salon de l'Agriculture à Paris.
L'interview d'Alain Chrétien, députe-maire de Vesoul, dans le journal de midi :
Voici quelques propositions de Bruno Le Maire : expulser les étrangers fichés S, privatiser Pôle Emploi, fiscaliser les allocations familiales...
Il a été l'un des rares à droite à s'abstenir lors de la loi sur le mariage homosexuel à l'Assemblée.
Sa biographie :
Après des études de lettres modernes à l'Ecole Normale Supérieure, il a été reçu premier à l'agrégation, puis direction l'Institut de Sciences Politiques de Paris et l'ENA.
2006 - 2007 : conseiller spécial puis directeur de cabinet de Dominique de Villepin
2007 : député de l'Eure
2008 à 2009 : secrétaire d'État aux Affaires européennes
2009 - 2012 : ministre de l'Agriculture
2012 : candidat à la présidence de l'UMP mais n'obtient pas les parrainages
( Il refuse de prendre parti dans le duel entre Jean-François Copé et François Fillon.)
2014 : à nouveau candidat à la présidence de l'UMP en 2014. Opposé à l'ancien président Nicolas Sarkozy et à Hervé Mariton, il bénéficie du soutien de 52 parlementaires UMP. Il obtient 45 317 voix sur 155 000 exprimées, soit 29,18 %.
Soutien de parlementaires francs-comtois :
En plus d'Alain Chrétien, député-maire de Vesoul, Bruno Le Maire a reçu le soutien d'un autre parlementaire haut-saônois. Michel Raison, sénateur-maire de Luxeuil-les-Bains.
Dans le Jura, Jacques Pélissard, député-maire de Lons-le-Saunier, et Gérard Bailly, sénateur et ancien président du conseil général, lui ont apporté également leurs signatures.
Conditions pour être candidat à la primaire :
Chacun devra réunir un certain nombre de parrainages : 2.500 militants et 250 élus locaux, dont 20 parlementaires.