À Rioz, en Haute-Saône, on a fait le choix de revenir à la semaine de quatre jours. Une décision applaudie par les enseignants et les parents qui n'est pas sans conséquence sur la logistique, notamment pour les transports scolaires.
La question a longtemps été évoquée et débattue sur le plan national. La semaine à neuf demi-journées de cours, réparties sur cinq jours, instaurée en 2013 par Vincent Peillon, le ministre de l’Education Nationale de l’époque, devait-elle laissée sa place à la semaine de quatre jours ? Au début des années 2010, l'idée du ministère de l'Education Nationale était d'alléger les journée des enfants en répartissant mieux le temps de cours. Le nouveau ministre de l'Education Nationale, Jean-Michel Blanquer, a décider de laisser la possibilité aux mairies de choisir de revenir aux semaines de quatre jours. Les enseignants et les communes devaient se décider avant le 8 juillet : poursuivre l'école le mercredi matin ou revenir à la semaine de 4 jours.
À Rioz, le choix de revenir à la semaine de quatre jours a été pris, après un accord passé avec le département de la Haute-Saône. Un retour qui aurait, selon les parents et les enseignants, des retombées bénéfiques pour les enfants. Selon eux, les enfants seront moins fatigués au milieu de la semaine. Pour le corps enseignant, ce retour à la semaine de quatre jours permettra une meilleure concentration des éléves sur la fin de la semaine.
Côté logistique, la rentrée scolaire de septembre s'annonce compliquée pour certaines communes de Haute-Saône. Sur les 3 045 circuits de ramassage scolaire de Franche Comté, 700 sont concernés par le retour à la semaine de quatre jours, notamment dans les zones rurales.