En janvier, le corps d’un homme était retrouvé à une centaine de mètres du lieu où avait été découvert celui d’Alexia Daval. A la demande de l’avocat de la famille d’Alexia, maître Florand, l’ADN de l’homme a été comparé avec celui trouvé sur la scène du crime.
Le 6 janvier dernier, un homme est retrouvé mort dans son cabanon à Esmoulins, près de Gray. A une centaine de mètres de l'endroit où avait été retrouvé deux mois plutôt le corps d'Alexia Daval.
L'enquête concluera à un suicide par arme à feu. Jean-Marc Florand, l'avocat des parents d'Alexia, se pose des questions sur ce suicide.
Il va demander à ce que l'ADN de l’homme ayant mis fin à ses jours soit comparé avec les traces d’ADN retrouvées à proximité du corps d'Alexia Daval.
Des fragments d'ADN qui n'appartiennent pas à Johnatan Daval. Alors à qui appartiennent-ils ?
La science a finalement parlé : il n'y a aucun lien ADN entre le suicidé d'Esmoulins et la scène de crime où a été retrouvé le corps d'Alexia.
Des traces d’ADN qui ne correspondent pas non plus à celui de Grégory Gay, le beau-frère d’Alexia, ni de Stéphanie, la sœur ou des parents d'Alexia.
La provenance de ces autres traces d'ADN serait liée à un phénomène naturel qui n'aurait aucun lien avec le meurtre de la jeune femme.