La fermeture du collège de Champlitte, en septembre prochain, va changer l'organisation des familles qui habitent dans les communes voisines. Leurs enfants devront emprunter deux cars au lieu d'un, et la durée du ramassage scolaire s'en trouvera allongée.
Pour Noémie Kessler, mère de trois fillettes scolarisées de la maternelle à la 6ème, la fermeture du collège de Champlitte est une hérésie. Dès septembre prochain, il lui faudra jongler avec les horaires de ramassage des cars, puisque l'aînée quittera la commune pour se rendre soit à Dampierre-sur-Salon, soit à Gray.
« Une heure de bus le matin, une heure de bus le soir, en plus avec potentiellement le risque qu'elle soit obligée de prendre plusieurs bus, ça me paraît exagéré pour une jeune fille de onze ans », se désole-t-elle.
L'annonce de cette fermeture est donc vécue comme un drame. Pour Aurélie Sartelet, originaire de Fontaine-Française en Côte d'Or, le choix de s'installer à Champlitte et d'y créer une mini-crèche lui semble désormais malvenu.
Désaccord chez les parents
Dernier point d'achoppement : la demande adressée au conseil municipal de désigner l'établissement qui accueillera la centaine d'élèves du collège de Champlitte, pour y affecter un car de ramassage. Or les parents se prononcent aussi bien pour Gray que pour Dampierre-sur-Salon.
« La distance entre ici et Dampierre est d'environ 20 kilomètres ; la distance entre ici et Gray est d'environ 20 kilomètres », résume Gilles Teuscher, maire (LR) de Champlitte.
La balle est désormais dans le camp du conseil départemental, qui devra prendre en compte le transfert de compétence des transports scolaires vers la Région, à partir du 1er janvier 2017.