La base aérienne de Luxeuil-les-Bains, en Haute-Saône, doit accueillir une quarantaine de rafales sur son site, à l'horizon 2032. Ces derniers participeront aux opérations de Forces aériennes stratégiques, c'est-à-dire la dissuasion nucléaire. Une nouvelle qui assure la pérennité de l'activité sur le site, alors que les avions actuellement présents devaient être remplacés dans les prochaines années.
C'est une annonce qui a été faite ce samedi 15 juin sur l'avenir de la base aérienne 116 de Luxeuil-les-Bains, en Haute-Saône, notamment par les sénateurs (LR) Franc-Comtois Cédric Perrin et Olivier Riettman. Le site doit accueillir à l'horizon 2032 une quarantaine d'avions Rafale, soit deux escadrons, qui participeront aux Forces aériennes stratégiques.
Une annonce qui donne davantage de précisions sur l'avenir de la base aérienne. "Le site accueille actuellement vingt-six Mirage 2000-5, qui arriveront en fin de vie d'ici 2028-2030. Nous nous posions donc la question de l'avenir de la base", explique le sénateur (LR) du Territoire de Belfort Cédric Perrin, qui a travaillé sur le sujet. "Les premiers aéronefs arriveront dès 2032, ils participeront notamment aux contrats opérationnels des Forces aériennes stratégiques", indique le ministre des armées Sébastien Lecornu dans un courrier adressé au sénateur.
"Plusieurs centaines de millions d'euros" d'investissement
"Plusieurs centaines de millions d'euros" d'investissement sont prévus pour l'adaptation du site, précise Cédric Perrin. Un montant notamment dédié aux infrastructures et au matériel, sans que le détail ne soit actuellement connu.
Dissuasion nucléaire
Les mirages 2000 participent notamment à des opérations militaires sous l'égide de l'Otan. L'État français a également annoncé ces derniers jours la cession de Mirage 2000 à l'Ukraine pour renforcer ses capacités de défense aérienne. Les Rafale participeront quant à eux aux missions des Forces aériennes stratégiques, c'est-à-dire à la dissuasion nucléaire.
Cela devrait également augmenter le nombre de personnes qui travaillent sur la base, actuellement aux alentours d'un millier. "C'est une bonne nouvelle, car Luxeuil compte beaucoup sur sa base", exprime le sénateur.