Selon nos confrères de la Presse de Vesoul, l'ancien président de la fédération de chasse de Haute-Saône, Robert Putz doit être jugé les 6 et 7 octobre prochains pour l'affaire de maltraitance d'espèces protégées révélée en septembre 2013.
D'autres anciens salariés de la fédération sont également poursuivis à des degrès divers. Il s'agit de l'ancien directeur technique, de l'ancien chef des services techniques et d'apprentis. L'enjeu de ces deux jours d'audience devant le Tribunal correctionnel de Vesoul sera de déterminer le degré de participation de chacun à ses actes de destruction d'espèces protégées. Pour ces personnes, il s'agissait de se débarasser d'espèces qu'ils considéraient comme nuisibles et dangereuses pour les espèces chassées légalement.
Cela a été une véritable détonation au sein de la fédération de chasse de Haute-Saône. A l'automne 2013, une plainte déclenche une enquête judiciaire au sujet de la capture et de la destruction d'animaux appartenant à des espèces protégées. Selon notre reportage de l'époque, 200 animaux sauvages auraient été piègés et tués sur un terrain appartenant à la fédération de chasse de Haute-Saône. En décembre 2013, quatre cadres de la fédération de chasse de Haute-Saône avaient été mis en examen et la fédération nationale de chasse avait décidé de se porter partie civile. Robert Putz n'avait pas souhaité répondre à nos questions.
Une dizaine d'associations de défense de l'environnement ou des animaux se sont portées parties civiles dont la commission de protection des eaux, la FNE nationale et de Franche-Comté, la LPO de Franche-Comté et la SPA.