Suite à des cas de maladie hémorragique épizootique, des zones réglementées en Côte-d'Or, Haute-Saône et dans le Jura

458 communes du Jura, 23 communes de Côte-d'Or et quatre de Saône-et-Loire ont été désignées comme zones réglementées temporaires suite à la confirmation de deux cas de maladie hémorragique épizootique (MHE) dans des exploitations bovines en Suisse.

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En raison de la confirmation de deux cas de maladie hémorragique épizootique (MHE) dans des exploitations bovines en Suisse, à proximité de Berne, 458 communes du Jura, 23 communes de Côte-d'Or et quatre communes de Saône-et-Loire ont été désignées comme zones réglementées temporaires. Une mesure de réglementation temporaire est instaurée qui couvre l'intégralité du département de la Haute-Saône. Cela signifie que tous les ruminants d'élevage ne sont pas autorisés à quitter ces zones, sauf en cas de dérogation ou après avoir subi des tests de dépistage, en plus d'une procédure de désinsectisation préalable.

Quelles sont les communes concernées ?

Le 16 octobre 2023, un décret préfectoral a été émis en Côte-d'Or, en accord avec les réglementations nationales, pour établir la liste des 23 communes affectées par cette mesure.

En Haute-Saône, les communes concernées sont : Beauvernois - Bellevesvre - Bosjean - Mouthier-en-Bresse. 

Quelles sont les mesures à mettre en place ?

En dehors des déplacements directs vers l'abattoir, la sortie des animaux sensibles au virus (bovins, ovins, caprins ou cervidés d'élevage) des zones réglementées est soumise au respect des mesures suivantes :

  • Désinsectisation des moyens de transport.
  • Désinsectisation des animaux, avec un délai d'au moins 14 jours.
  • Réalisation d'un dépistage sanguin des animaux (à des fins d'analyse PCR) à partir du 15ᵉ jour. Le résultat, qui doit être négatif, est valable au maximum sept jours.

Les attestations confirmant les désinsectisations ainsi que les résultats des analyses PCR doivent accompagner les animaux lors de leur déplacement.

Par conséquent, un éleveur établi dans une zone indemne doit veiller à ce que les animaux qu'il envisage d'introduire dans son troupeau remplissent ces conditions.

Quelles conséquences pour les éleveurs ?

"Les conséquences sont uniquement sur les déplacements et pas dans la zone réglementée. Ces mesures sont des contraintes supplémentaires, avec un coût supplémentaire pour les éleveurs, mais nous ne sommes pas inquiets. Ce n’est pas la peste qui arrive. C’est une maladie qui n’est pas transmissible à l’homme, elle se soigne très bien, avec une mortalité très très faible", souligne la Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles 70.

En effet, la réglementation prohibe le déplacement de tout ruminant en provenance des exploitations situées dans un rayon de 150 kilomètres autour de chaque foyer vers d'autres États membres de l'Union européenne à des fins d'élevage. Cependant, les déplacements directs en vue de l'abattage dans un autre État membre restent autorisés. En ce qui concerne les mouvements à l'intérieur de la France, entre la zone réglementée et la zone indemne, ils sont soumis à des conditions spécifiques

Les exportations vers des pays tiers restent actuellement suspendues. Pour les mouvements vers des zones indemnes en France, les éleveurs doivent contacter leur vétérinaire sanitaire pour effectuer une prise de sang. Le dépistage par PCR sera effectué dans un laboratoire agréé. 

Qu’est-ce que la maladie hémorragie épizootique ?

La maladie hémorragique épizootique (MHE) est une infection virale qui touche à la fois les ruminants sauvages, en particulier les cervidés, et les ruminants domestiques, principalement les bovins, avec une incidence moindre sur les petits ruminants. La transmission du virus entre les animaux se fait par le biais d'insectes piqueurs hématophages du genre Culicoides.

Les symptômes de la MHE sont très similaires à ceux de la fièvre catarrhale ovine (FCO), comprenant de la fièvre, de la perte de poids, des lésions buccales et des difficultés respiratoires. Cependant, la MHE entraîne une mortalité très basse. À ce jour, il n'existe aucun vaccin disponible contre la MHE.

Il est important de noter que cette maladie n'est pas transmissible à l'homme.

Si vous avez besoin de plus d'informations sur la mise en place de ces mesures, n'hésitez pas à vous adresser aux directions départementales de la Protection des Populations de Côte-d'Or et de Saône-et-Loire, notamment leur service de santé, de protection animale et d'environnement.

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