Ce 14 novembre était la journée mondiale du diabète. La maladie touche plus de 537 millions de personnes dans le monde et en tue deux millions chaque année. Exemple en Haute-Saône où la population est particulièrement touchée.
Le diabète touchait 500 millions de personnes dans le monde en 2021, aujourd'hui, ils seraient 537 millions... Près d’un adulte sur dix pourrait être concerné d'ici à 2045, selon la Fédération internationale du diabète. Le diabète peut être une maladie grave à l’origine de complications s’il n’est pas soigné, il tue près de 2 millions de personnes par an.
Le diabète correspond à une élévation prolongée de la concentration de glucose dans le sang appelé hyperglycémie. Dans le cas du diabète de type 1, ce dérèglement est dû à une carence de production d’insuline. Tandis que le diabète de type 2 est lié à une mauvaise utilisation de l’insuline par l’organisme.
Une maladie injustement répartie
La maladie est plus fréquente chez les personnes les plus défavorisées socialement et économiquement. Selon la Fédération internationale du diabète, 3 adultes sur 4 atteints de diabète vivent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire.
Le diabète est souvent lié à l’évolution des modes de vie, une alimentation trop riche ou déséquilibrée et un manque d’activité physique. Ainsi, il y en a de plus en plus chez les enfants, adolescents et jeunes adultes, en raison de l’obésité.
En Haute-Saône, il est plus important qu'ailleurs.
On a une prévalence en Haute-Saône un peu plus importante que dans certaines régions de France avec un pourcentage de 5.6% de la population.
Bénédicte Gagnepain, infirmière à l'hôpital de Gray
Une maladie sournoise à surveiller en permanence
C'est une maladie insidieuse et silencieuse dont on ne voit pas forcément les signes et les symptômes. Il est donc important de faire des tests comme ceux proposés en cette journée du diabète. On est parfois atteint sans le savoir puis quand la maladie est installée, il faut une surveillance serrée pour rester dans des taux de glucose raisonnable.
Jacky Pequegnot est atteint de diabète de type 2. Le service de diabétologie de l'hôpital CHU Minjoz à Besançon lui a prescrit un appareil, une pastille à coller sur le bras. Celle-ci est reliée au service de l'hôpital ainsi qu'à une application sur son portable. Quand le taux n'est pas bon, son téléphone l'appelle.
Ca me stresse un peu quand je suis dans l'orange ou le rouge. Surtout quand je suis en hypoglycémie. Plus ça descend dans le rouge, plus mon portable se met à sonner et on a toujours peur de faire un coma diabétique.
Jacky Pequegnot, diabétique de type 2
Dominique Simon est, elle aussi, passée par cette surveillance régulière avec une prise de son taux de glycémie trois fois par jour. Elle a adapté son quotidien et changé sa façon de vivre. Elle prend désormais un petit-déjeuner et elle fait du sport.
Il faut vivre avec. Il faut constamment être vigilant. Ne pas oublier de prendre ses médicaments.
Dominique Simon, diabétique de type 1
La communauté internationale s’est fixée comme cap de réduire la prévalence des maladies non transmissibles, dont le diabète, de 30 % d’ici à 2030.