A Vesoul, en Haute-Saône, 120 écoliers et collégiens participent à des séjours de vacances "apprenantes" organisés par la ligue de l'enseignement, au lycée Belin de Vesoul. Les organisateurs veulent les aider à surmonter la période du confinement, le manque d'activités et le décrochage scolaire.
C'est une colonie de vacances presque comme les autres. Mais cet été n'est pas comme les autres. Après la crise sanitaire, liée au coronavirus, et le confinement, la ligue de l'enseignement de Vesoul, en Haute-Saône, a décidé d'organiser des séjours de "vacances apprenantes".
Les organisateurs veulent rassurer les parents, inquiets du retard scolaire de leurs enfants, dû à la fermeture des écoles. Et offrir aux enfants connaissances scolaires et activités physiques et sportives.
Le deuxième séjour de ce mois de juillet a débuté. Une soixantaine d'enfants sont accueillis au lycée Belin de Vesoul.
L'après-midi, place aux activités ludiques et sportives. Le matin, ateliers de langue, civisme, journalisme, théâtre, informatique.
Ce vendredi, il a été question de lutte contre les discriminations :
C'est un exercice, c'est intéressant parce qu'on apprend les droits des enfants
Rattraper le retard du confinement ?
Le prix d'un séjour est fixé à 50 euros par famille. Un prix symbolique : les organisateurs veulent attirer tout particulièrement les enfants des familles modestes, qui ont davantage souffert du décrochage scolaire pendant le confinement. Le prix réel du séjour, un millier d'euros par enfant, est pris en charge par l'Etat.
Le ministère de l'Éducation Nationale avait lancé le dispostif "vacances apprenantes" pour rattraper une partie du retard accumulé par ces jeunes en raison de la fermeture des écoles. Sur les 12,6 millions d'élèves français, près de 4% d'entre eux ne suivaient plus les cours.