Mais l'organisation a dû être en partie modifiée au dernier moment, en raison de l'épidémie de coronavirus.
Jusqu'au 18 février, 90 films provenant de tout le continent asiatique, de la Turquie au Japon, en passant par Israël, l'Inde et la Corée, seront projetés à Vesoul. Parmi eux, 17 films en compétition, présentés en premières française ou européenne.
Le Sud-Coréen Jay Jeon, directeur du prestigieux festival international du film de Busan (Corée du Sud), a accepté de prendre la direction du jury international de cette 26ème édition. Le président initialement désigné, le cinéaste chinois d'origine tibétaine Pema Tseden, étant retenu en Chine en raison de l'épidémie.

Jay Jeon, directeur du festival international du film de Busan (Corée du Sud) a accepté de prendre la direction du jury international de la 26ème édition du festival des films d'Asie de Vesoul, en Haute-Saône.
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© MAXPPP / Kim Hee-Chul
Rétrospective de films tibétains
Malgré son absence, le travail de Pema Tseden et de ses compatriotes sera mis en exergue à travers une rétrospective de 14 films tibétains réalisés en République Populaire de Chine.
C'est une première mondiale qui nous vient du Toit du monde. On n'a jamais fait une rétrospective de cette importance sur ce cinéma qui vient de naître,
souligne le créateur et délégué général du Fica, Jean-Marc Thérouanne. Le réalisateur Pema Tseden a sorti son premier film en 2004. Considéré comme le chef de file du cinéma tibétain, il a remporté deux Cyclo d'Or, le prix le plus prestigieux décerné par le Fica, pour "Tharlo" en 2016 et, l'an dernier, pour "Jinpa", qui sort en salle en France le 19 février.
Liberté, égalité, créativité
Le festival déclinera par ailleurs la thématique "Liberté, égalité, créativité !" avec 24 films illustrant "les difficultés que rencontrent les créateurs pour faire aboutir leur oeuvre (financement, censure...)", note M. Thérouanne.
Un hommage sera également rendu à l'actrice, scénariste et réalisatrice israélienne Ronit Elkabetz, décédée en 2016.