L'homme de 62 ans a été placé en garde à vue. Il a avoué avoir degradé dans la nuit du 10 au 11 novembre, les radars situés à Fougerolles et Vesoul sur la RN19.
Des radars bombés à la peinture rouge-orangé, une signature identique sur les deux radars "JL" comme Jean-Louis. C'est le prénom de ce retraité rattrapé par les enquêteurs. L'homme a été confondu par la plaque minéralogique de sa voiture.
"L'homme interpellé considère que le radar de Vesoul est une pompe à fric, il s'y était fait flashé par trois fois. Il agissait par vengeance" a expliqué Emmanuel Dupic, Procureur de la République de Vesoul. Idem pour le radar de Fougerolles, où l'homme avait été pris là aussi en excès de vitesse.
L'homme qui vivait seul à Noidans-les-Vesoul, n'était pas connu des services de police, il ne faisait pas partie du mouvement des gilets jaunes. Pour dégradation de biens publics, il encourt jusqu'à 5 ans de prison, l'homme sera jugé devant le tribunal correctionnel le 18 février prochain.