La nouvelle est arrivée à point nommé pour l'association "Un rêve, une famille", qui gère le refuge pour animaux de Dampvalley-lès-Colombe, près de Vesoul (Haute-Saône). Il a reçu récemment une donation de 73.000 euros. De quoi permettre à l'équipe de s'étoffer.
Il y a des jours où relever son courrier amène des nouvelles réconfortantes. C'est ce qui est arrivé au refuge pour animaux de Dampvalley-lès-Colombe à la mi-avril. Un homme avait couché sur son testament la volonté de léguer son assurance-vie au refuge SPA de l'agglomération vésulienne.
Une équipe qui compte désormais 8 permanents
La somme est rondelette, elle s'élève à 73000 euros. "À cette époque, on était deux. On travaillait 7 jours sur 7. Cette donation nous a permis d'agrandir l'équipe, de sortir la tête hors de l'eau", se réjouit Nancy Sonrier, co-présidente de l'association "Un rêve, une famille".
Deux personnes en contrats aidés ont pu ainsi être embauchées, en plus des quatre service civique qui avaient déjà été recrutés. "Actuellement, nous accueillons 35 chiens et une vingtaine de chats. Pour s'en occuper, il faut des bras", confie Nancy Sonrier.
Avec sa collègue Stacy Kost, elle a repris les rênes des lieux en janvier 2023. Les deux jeunes femmes avaient alors 22 et 24 ans.
Une chaîne de solidarité
Le refuge de Dampvalley-lès-Colombe peut compter sur ses 200 bénévoles. Le lieu est également très actif pour rechercher des fonds. Il multiplie les événements caritatifs : loto, marché de Noël, chasse aux friandises à Pâques ou encore journée tatouages, le tout au profit de la cause animale.
L'argent reste le nerf de la guerre pour assurer le bien-être des pensionnaires dans l'attente d'une adoption. Les responsables du refuge espèrent donc que cette généreuse donation en appellera d'autres.
"73.000 euros, cela peut paraître une grosse somme. Mais ça part très vite ! Chaque mois, nous dépensons 5000 euros en frais vétérinaires et encore, il ne s'agit là que des dépenses courantes d'identification, de vaccination et de stérilisation", précise Nancy Sonrier, qui se rappelle qu'un autre élan de solidarité a permis d'isoler les 40 box du chenil avant les grands froids de cet hiver.