Avec la levée du blocus iranien, PSA espère renouer des liens économiques avec la République islamique. Des relations qui se sont relâchées pendant de nombreuses années. Le constructeur automobile était pourtant très implanté en Iran.
De nombreuses entreprises espèrent profiter de la levée du blocus contre Téhéran. En Franche-Comté, l’usine PSA exportait près de 450 000 voitures par an. Aujourd'hui, elle souhaite tirer son épingle du jeu. Jusqu'à l'arrêt de sa production en Iran, début 2012, PSA détenait environ 30% de part de marché dans le pays. A l'époque, la République islamique était le deuxième marché de PSA en volume derrière la France. Problème : aujourd’hui, le plus gros constructeur iranien d’automobiles, Iran Khodro, qui assemblait les automobiles françaises, a annoncé qu’il ne souhaitait plus travailler avec le constructeur hexagonal.
Course économique et course politique
PSA souffre de la concurrence, notamment allemande. Le ministre des Affaires étrangères Sigmar Gabriel s’est rendu à Téhéran dès le 19 juillet accompagné des chefs d’entreprise de Mercedes-Benz et Volkswagen. Laurent Fabius s’est quant à lui rendu aujourd’hui en Iran pour relancer les relations politiques entre les deux pays. Car avant de parler économie, il faut déjà redorer le blason de la France auprès de la République islamique.
Avec, en interview :
- Jean-Paul Guy, secrétaire du comité d'établissement PSA Vesoul - CFTC,
- Ludovic Ballester, adjoint au maire de Vesoul,
- Carlos Tavares, Président du Directoire de PSA Peugeot-Citroën.