De la disparition d'Alexia le 28 octobre 2017 à la découverte de son corps calciné, de la mise en examen de son mari Jonathann Daval à ses aveux, voici une chronologie en images des principales étapes de cette affaire médiatique.
Les grandes dates de l'affaire Alexia Daval
C’est dans la nuit du 27 au 28 octobre 2017 que la tragédie se déroule, dans un pavillon de Gray-la Ville, au retour d’une soirée familiale, dans l’intimité d’un couple. Une violente dispute qui dégénère et l’irréparable se produit. Un drame qui a défrayé la chronique et fait la une de nombre de quotidiens, une affaire hors norme aux multiples rebondissements : l’affaire Alexia Daval.
Alexia, la joggeuse de 29 ans, dont le mari Jonathann Daval signale la disparition le 28 octobre 2017, est retrouvée sous des branchages dans une forêt proche du domicile conjugal quelques jours plus tard, son corps partiellement calciné.
Veuf éploré durant les obsèques de la jeune femme, Jonathann Daval est mis en garde à vue le 29 janvier 2018. Le lendemain, en fin de journée, il avoue avoir étranglé Alexia mais nie avoir toute implication dans la crémation de son corps.
Quelques mois plus tard, début juillet, il se rétracte et accuse sa belle-famille, c’est le coup de théâtre. La famille d’Alexia est effondrée et révoltée.
Lors d’une confrontation avec sa belle-mère Isabelle Fouillot le 7 décembre 2018, Jonathann Daval craque et revient à ses premiers aveux. Il reconnait à nouveau avoir tué Alexia et avoue avoir transporté seul le corps d’Alexia dans les bois. Par contre il nie toujours y avoir mis le feu.
La reconstitution du meurtre du 17 juin 2019 révèle enfin toute la vérité : le mari d'Alexia fait des aveux complets en présence de sa belle-famille, il reconnait avoir frappé et étranglé son épouse puis avoir ensuite brulé son corps. Il implore en sanglots le pardon de sa belle-mère.
Jonathann Daval sera jugé en 2020 devant la cour d'assises de Haute-Saône. L’enjeu du procès sera de qualifier les faits : homicide volontaire sur conjoint ou coups et blessures ayant entraîné la mort sans intention de la donner.