Une étude de l'INSEE dévoile un taux de vacances important dans certains secteurs géographiques de la région. Le taux de vacances est supérieur à 10% en de nombreux endroits. Et le centre ville de Besançon est touché.
Des logements vacants de plus en plus nombreux. La carte publiée par les services de l'INSEE voit rouge. Dans les départements de la Nièvre et l’Yonne, en baisse démographique, le parc est ancien et la vacance particulièrement importante, notamment dans les villes-centre des agglomérations.
Dans le Doubs, la Côte-d’Or et le Territoire de Belfort, qui gagnent des habitants, la vacance est moindre.
Besançon oscille entre un taux de vacances entre 8 et 10%. 4000 logements sont vides. La Loi Pinel a permis de construire de nombreux logements neufs. D'autres sont en souffrance de locataires.
Contrairement à ce qu'on peut penser le centre ville de Besançon connaît un taux de vacance élevé. Il a augmenté de 40% entre 2010 et 2015. Deux raisons, le déménagement de l'hôpital Saint-Jacques et le départ de la fac de médecine.
Pourquoi autant de logements vides dans la boucle ?
On note aussi un taux de vacance important sur le secteur de Saint-Claude dans le Haut-Jura.
D'une façon plus générale, la Bourgogne-Franche-Comté gagne 53 500 logements entre 2010 et 2015. Le nombre de résidences principales progresse sous l’effet des comportements de décohabitation. Malgré une population stable sur la période, les besoins en logements se sont renforcés car la taille des ménages se réduit (retraites, divorces, familles monoparentales, étudiants...)