Le quinquagénaire interpellé le 19 juin a été mis en examen pour homicide volontaire
L'homme âgé d'une cinquantaine d'années, interpellé et placé en garde à vue mardi 19 juin à Mâcon, en Saône-et-Loire, dans l'enquête sur le meurtre d'Anne-Sophie Girollet, a été mis en examen jeudi 21 juin, pour enlèvement, séquestration et homicide volontaire.
Lors de la conférence de presse le 21 juin à Mâcon, la Procureur de la République de Mâcon Karine Malara, était entourée d'Hélène Tobie, la directrice de l'enquête et de Paul Montmartin, le directeur interrégional de la Police judiciaire.
Elle a confirmé que ce sont bien les traces ADN relevées à plusieurs endroits de la voiture d'Anne-Sophie Girolet et analysées par un laboratoire de Bordeaux, qui ont confondu le suspect et qui prouvent sa présence sur la scène de crime.
Une enquête dite d'environnement, a également été menée, dès que l'identité du suspect a été établie. Selon le directeur de la PJ, elle apporte "des indices graves et concordants". Les enquêteurs ont également fait appel à un psychologue comportementaliste pour cerner sa personnalité.
Le quinquagénaire a été interpellé en Saône-et-Loire où il est domicilié, il a des attaches dans l'Ain et à Mâcon. Cet homme a été condamné à de multiples reprises pour vols avec recel et vols avec violence.
Présenté au juge, l'homme a été placé sous mandat de dépôt à la prison de Varennes-le-Grand (71) jeudi 21 juin dans l'après-midi.
Chronologie des faits
Le 22 mars 2005, la voiture d’Anne-Sophie Girollet est retrouvée au fond de la Saône à Mâcon. Le véhicule est vide et la vitre du passager avant est ouverte. Mais il n'y a aucune trace de l'étudiante en médecine qui a disparu le 19 mars, après avoir assisté à un gala de danse. Le 2 avril, son corps est découvert, flottant dans la Saône, près d'un pont de Macôn.