3 pistes pour retrouver l'assassin du petit Grégory Villemin sont toujours en cours d'expertise.
L'enquête se poursuit 26 ans après l'assassinat du garçonnet de Jean-Marie et Christine Villemin. L'avocat de la famille s'est déclaré "confiant", mercredi 28 septembre 2011.
Le petit Grégory avait 4 ans quand il a été retrouvé noyé, pieds et poings liés dans la Vologne, dans les Vosges, le 16 octobre 1984. Le 20 octobre 2010, soit 26 ans plus tard, la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Dijon a ordonné six nouvelles analyses, demandées par les parents. La justice a, en effet, décidé "d'aller au bout de ce qui est techniquement possible" pour résoudre une des énigmes judiciaires les plus retentissantes de l'après-guerre.
Trois des analyses ont débouché sur un "résultat négatif", mais trois autres pistes sont toujours en cours d'expertise.
Les trois analyses qui ont débouché sur un "résultat négatif" concernent :
-la recherche d'ADN sur deux couples voisins des Villemin
-la recherche d'ADN au dos d'un timbre sur une lettre anonyme signée "Corinne"
-la recherche de traces de foulage (reliefs sur une page dus à la pression de l'écriture) sur la lettre de revendication du meurtre de Grégory.
Il reste 3 pistes à explorer
En revanche, il reste trois autres pistes qui concernent l'analyse :
-du long cheveu retrouvé sur le pantalon de Grégory
-du cœur des cordelettes ayant servi à entraver l'enfant
-la comparaison des voix du corbeau avec celles des divers protagonistes de l'affaire.
Ces analyses-là sont "toujours en cours", a déclaré Me Thierry Moser, avocat de Jean-Marie et Christine Villemin. "En principe, les résultats devraient arriver au plus tard pour la fin de l'année", a-t-il conclu.
De l'avis général, il s'agit des analyses de la dernière chance dans ce dossier hors norme. Le président de la chambre de l'instruction, Jean-François Pontonnier, étant parti à la retraite, c'est Claire Barbier, récemment nommée à Dijon, qui a pris sa succession et poursuivra le supplément d'information en cours depuis la réouverture de l'affaire en 2008.