Les professionnels de l'urgence sociale sont en grève. En cause : les moyens alloués par l'Etat en forte baisse.
Cest un mouvement social national qui touche aussi Besançon. Les professionnels de l'urgence sociale font grève aujourd'hui, mardi 2 août, deux semaines après la démission très médiatisée du fondateur-patron du samu social de Paris, Xavier Emmanuelli.
Leurs revendications : les moyens alloués par l'Etat, moyens en forte baisse.
A Besançon, le 115, numéro d'appel d'urgence valable pour l'ensemble du Doubs, sonnera dans le vide aujourd'hui. En revanche, le Service d'Accueil et d'Accompagnement Social, situé au 10 de la rue Champrond, accueille normalement le public. Même si 100% de ses travailleurs sociaux se sont déclarés grèvistes durant une heure.
Déjà deux mouvements sociaux s'étaient déroulés dans ce service, en avril et en juin dernier. La cible de leurs revendications : non pas la ville de Besançon, dont ils dépendent, mais l'Etat. En cause, déjà, les moyens financiers en nette diminution alors que les besoins augmentent.
A savoir : à Besançon, sur les 95 places d'hébergement, seules 6 sont actuellement disponibles.