De la maternelle au lycée, c'est la rentrée des classes ce mardi 4 septembre 2012.
Cette rentrée est marquée par quelques nouveautés comme l'allongement des vacances de la Toussaint ou la réforme du lycée en terminale, mais aussi par de nouvelles suppressions de postes.
Dans les établissements publics et privés de l'académie de Dijon, quelque 150 000 écoliers, 111 259 collégiens et lycéens vont retrouver leurs classes.
Ils seront accueillis par environ 17 180 enseignants. Cela représente 8 040 postes dans le 1er degré (147 de moins que l'an dernier) et 9 140 postes dans le second degré (156 de moins).
"Nous nous sommes obligés de faire face à une rentrée qui a été préparée par le gouvernement précédent" et "nous nous sommes efforcés de rattraper les choses", a déclaré George Pau-Langevin, ministre de la Réussite éducative. La France a le taux d'encadrement dans les écoles le plus faible des 34 pays de l'OCDE, avec cinq enseignants pour 100 élèves.
Priorité au primaire
Le gouvernement sortant avait programmé 14 000 suppressions de postes à cette rentrée. Le nouveau gouvernement a réinjecté à l'échelon national 1 000 postes de professeurs en primaire dans le public, essentiellement dans les zones difficiles et rurales, ainsi que 70 postes dans le privé sous contrat.
Cette année, une attention particulière a été portée au primaire. Les enseignants débutants ne devront pas être affectés dans une classe de CP, qui doit être confiée à des enseignants expérimentés, a demandé le ministre de l'Education nationale Vincent Peillon. Si le primaire est la priorité du gouvernement dans la lutte contre l'échec scolaire, c'est qu'environ 40% des enfants ne savent pas bien lire et compter en arrivant en sixième.