Le Centre régional de lutte contre le cancer n'a jamais eu recours au fournisseur Poly Implant Prothese (PIP).
Dijon : pas de prothèses PIP au Centre Leclerc
Le Centre régional de lutte contre le cancer de Dijon se veut rassurant : des informations dans la presse nationale faisaient état de prothèses PIP posées par les centres anti-cancer. Mais, à Dijon, les médecins n'ont jamais fait appel au fournisseur Poly Implant Prothese (PIP)
Le Centre Georges-François Leclerc (CGFL), qui prend en charge 47 % des cancers du sein de la région Bourgogne, rassure ses patientes et consultantes.
L'entreprise française Poly Implant Prothèse (PIP) est au cœur d'un scandale planétaire. Le fabricant d'implants mammaires utilisait un gel industriel frelaté qui remplaçait frauduleusement le gel médical et qui est soupçonné d'être à l'origine d'un taux anormal de ruptures de la prothèse. En France, 20 cas de cancers ont été signalés chez des porteuses d'implants PIP, mais sans qu'un lien de causalité soit établi entre cancer et prothèses PIP. Le gouvernement a toutefois recommandé aux 30 000 femmes concernées en France de se faire retirer ces implants.
Face à l'inquiétude grandissante, le Centre Georges-François Leclerc se veut rassurant. "Au cours des 5 dernières années, et sur l’ensemble des interventions chirurgicales ayant nécessité une reconstruction mammaire, 513 ont fait l’objet de la pose d’implants au centre régional de lutte contre le cancer.
Ses équipes ont depuis toujours fait le choix de privilégier des prothèses dites anatomiques (de deux autres fabricants), d’un coût certes plus élevé, mais dont la qualité et la fiabilité ont jusqu’alors donné entière satisfaction, tant aux patientes qu’aux chirurgiens", indique le centre dans un communiqué jeudi 5 janvier 2012. La direction de l’établissement dijonnais indique que l'équipe médicale reste à l'écoute des patientes pour répondre à leurs éventuelles questions.