Les sages-femmes exigent la revalorisation de leur profession.
Bourgogne : la colère des sages-femmes
L'intersyndicale revendique une hausse des effectifs et des salaires. "Nos actes n'ont pas été revalorisés depuis 2005", explique Nicole Bosson, présidente du conseil de l'ordre des sages-femmes de Côte-d'Or.
L'intersyndicale des sages-femmes appelle à une manifestation nationale à Paris mardi 4 octobre 2011. "Sages-femmes maltraitées, naissances en danger" : c'est le slogan qui sera mis en avant lors de la marche parisienne.
L'intersyndicale revendique une hausse des salaires. "Nos actes n'ont pas été revalorisés depuis 2005", explique Nicole Bosson, présidente du conseil de l'ordre des sages-femmes de Côte-d'Or. "Nous gagnons 19 euros pour une consultation qui dure plus de trois quarts d'heure."
La profession demande aussi une hausse des effectifs. Actuellement près de 20 000 sages-femmes exercent en France. "Nous ne sommes pas assez nombreuses", estime Nicole Bosson. "Cela représente 55 sages-femmes pour 100 000 femmes". C'est en-deçà de la moyenne de l'OCDE qui est de 72 pour 100 000.
Actuellement, les sages-femmes s'occupent des patientes ayant des pathologies. Mais, désormais, ces professionnelles veulent prendre toute leur place dans le suivi obstétrical et gynécologique des femmes en bonne santé. Elles défendent donc une continuité dans le suivi. Elles veulent voir leur rôle renforcé auprès des femmes ne présentant aucun signe de pathologie, pendant la grossesse et après l'accouchement.