En janvier 2012, le nombre de chômeurs a augmenté de 0,7% par rapport à décembre 2011
Dijon: portrait d'un chômeur longue durée!
Les chiffres du chômage continuent à se dégrader. En Bourgogne, les seniors ( + de 50 ans) sont les plus touchés. Leur nombre a légèrement diminué en janvier 2012 ( -0,8%), mais depuis 1 an, ils sont de plus en plus nombreux à chercher du travail (+15% ).
Fin janvier 2012, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A (c'est-à-dire les personnes sans aucun emploi) s’établit à 64 591 en Bourgogne.
L'évolution du chômage est toujours à la hausse en Bourgogne. Par rapport à décembre 2011, la Région compte 432 demandeurs d'emploi supplémentaires. Sur un an, le nombre de demandeurs d’emploi progresse de +5,4% (+ 3 312).
Les quatre départements bourguignons ne sont pas logés à la même enseigne comme en témoignent les chiffres communiqués officiellement vendredi 24 février 2012.
En janvier 2012, le département de Saône-et-Loire a été le plus durement touché (+1,4%). Viennent ensuite la Côte d'Or et la Nièvre (+0,6%). En revanche, dans l’Yonne, le nombre de demandeurs d’emploi a baissé de -0,2% entre décembre 2011 et janvier 2012.
Les offres d'emploi progressent de 3,1%
Pour la première fois, la hausse du mois de janvier a épargné les seniors qui enregistrent une baisse de -0,8%. Mais, l'évolution sur un an reste très importante : +15,3% pour les demandeurs âgés de 50 ans et plus.
En revanche, il n'y a pas eu de baisse du chômage le mois dernier pour les adultes (+1,3%) et les jeunes de moins de 25 ans (+0,4%).
A noter aussi qu'en janvier dernier, les hommes (+0,8%) ont été davantage touchés par le chômage que les femmes (+0,5%). Mais, sur un an, la tendance est totalement inversée : le chômage augmente de +4,7% chez les hommes et +6,1% chez les femmes.
Au cours des trois derniers mois, les offres d'emploi collectées par Pôle emploi en Bourgogne progressent de 3,1% par rapport aux trois mois précédents. Cette évolution résulte de l’augmentation des offres d’emplois durables (6 mois et plus) et des offres d'emplois non durables (moins de six mois) respectivement de +5,7% et +1,8% |